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Anti-Flag et Reel Big Fish au Métropolis

20 ans de Turn the Radio Off, 10 ans de Die for your goverment

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©Maelle Ramsay

Par Julie Côté

Les amateurs de musique des années 80-90 furent tout simplement choyés. Deux véritables légendes des milieux punk et ska, Anti-Flag et Reel Big Fish, deux univers pas mal aux antipodes, mais qui s’harmonisent pourtant si bien ensemble se produisaient au Métropolis. Malgré un public assez éclectique, chacun a finalement pu trouver son compte et y est reparti heureux.

Reel Big Fish

L’expression « Le calme avant la tempête » aurait pu facilement servir de titre de cet article, parce que vers 19 h 30, c’est Reel Big Fish qui embarque sur la scène pour commencer leur numéro. Excessivement festifs, emplis d’autodérisions et bien énergique, le groupe a joué son album le plus connu, Turn the Radio Off, qui célèbre son 20e anniversaire dedans son intégralité. Nous avons pu entendre les grands succès du groupe, les Sell Out, She has a Girlfriend, Beer comme leur reprise de Take On me, popularisée à l’origine par le groupe A-ha.

Anti-Flag

Soudain, changement rapide. Ce ne sont plus les publics pacifiques qui dansaient bien sagement dans leur coin, mais des gens qui n’hésiteront pas à assommer de jeunes filles (Bleus à l’appui) pour avoir accès à l’avant-scène. Les garçons d’Anti-Flag, bien en énergie, se présentent sur scène et commence le tout en force avec F*** Police Brutality, de l’album Die for your governement, qui célèbre son dixième anniversaire d’existence.

Il n’ont malheureusement pas joué l’album dans son intégralité, mais nous avons eu droit aux habituels très populaires morceaux, qui ont toujours beaucoup de succès avec le public québécois. The Press Corpse, This is the End (for you my Friend) et One Trillion Dollar en sont des excellents exemples. Toujours assez politisé, le groupe n’a pas hésité à accrocher le nouveau président élu Donald Trump. Comme à chacune de leurs prestations, le batteur et le bassiste ont terminé le concert sur le parterre avec leur instrument, ce qui a causé la frénésie. Chaque prestation du groupe originaire de Pittsburgh offre toujours un moment magique dans notre métropole.

Ballyhoo! et Direct Hit! s’occupaient d’assurer la première partie du spectacle.

Texte révisé par : Ho-Chi Tsui