De Sarahmée, Les Flaming Lips, Joey Bada$$ à Charlotte Cardin, Rüfüs Du Sol et bien + !!
Fraîchement aménagé, le Parc Jean-Drapeau a une fois de plus accueilli , le plus grand évènement de l’été: Osheaga.
La superficie du site a été réduite de 20 %. Il a par conséquent fallu réorganiser la disposition de certaines installations. Ma journée a commencé avec la prestation énergique de la magnifique Sarahmée. La tâche ingrate de débuter à 14h30 sur la Scène de la Vallée, a bien été accomplie par cette artiste bien appréciée du public.
La Scène des Arbres, qui se trouvait auparavant dans un terrain un peu plus boisé a, par exemple, été retirée. À la place, on a ajouté une deuxième passerelle permettant de faire la transition entre les deux couples de scènes. Jusqu’à 18h15, je me suis laissé imprégnée par l’ambiance du festival et surtout pour admirer les tenues des festivaliers.
L’impératrice
Vêtu de blanc et de bleu, chacun arborant un cœur illuminant au rythme de battements, le sextuor français est venu offrir quelques titres anglos de leur dernier album Tako Tsubo (Off to the Side et Submarine sur la Scène Verte.
J’ai plutôt eu l’impression que les festivaliers ont plus apprécié les titres francos: Hématome, Peur des filles et la plus électro Vacances. Appuyée des mouvements de danse de Flore Benguigui, leur douce pop a particulièrement fait lever la foule lors du remix d’Hypnolove, À la piscine, et de la classique Agitations tropicales.
The Flaming Lips haut en couleur! Une Charlotte Cardin en pleine maîtrise!
Du côté de la scène de la rivière, la frénésie était palpable chez les amateurs dès les premières notes de Fight Test tandis que quatre robots géants roses s’élançaient aux côtés du fantasque chanteur Wayne Coyne. Nous avons eu droit et dans le bon ordre, aux chansons de l’album qui les a rendus célèbre, Yoshimi Battles the Pink Robots, paru il y a déjà vingt ans!
Appeler à l’avant-veille suite au désistement de la star franco-malienne Aya Nakamura, la «Queen», selon Cardin, qui devait offrir son tout premier concert en Amérique du Nord, Charlotte Cardin a tout donné.
Elle a présenté sur la Scène de la Montagne, plusieurs morceaux de son nouvel album 99 Nights, à paraître le 25 août prochain, ouvrant avec Looping, où elle s’est montrée plutôt sensuelle.
L’immense foule a chanté fort et a poursuivi avec ses succès Meaningless, Passive Agressive, Dirty Dirty. C’était à la fois mémorable et émouvant d’entendre les voix retentir de partout lors de Anyone Who Loves Me qu’elle a interprétée seule au piano.
De Rüfüs Du Sol à Joey Bada$$ pour terminer la soirée !
C’est donc derrière une nappe de brume que le trio australien Rüfüs Du Sol a fait planer la foule.
Le son qu’il projette, vous transporte carrément dans un univers parallèle, je me devais d’écouter au moins en partie, leur prestation. Leur musique un peu trans prévisible s’écoute bien et on se dandine surtout avec la température parfaite d’hier soir.
Cela dit de l’autre côté des passerelles, la Scène Verte et celle de La Vallée offraient une option agréable au registre musical différent, où le hip-hop était mis en valeur.
L’énergique JPEGMafia a vraiment tout donné, mais disons le, les personnes rassemblées devant les scènes voisines de La Vallée et Verte n’étaient là que pour Joey Bada$$, qui le suivait à 21 h 50. Celui-ci est un habitué de Montréal. Son premier Osheaga remonte à 2014 et l’an dernier, il était au Festival de Jazz.
Le rappeur de Brooklyn a livré une magnifique performance qui s’est terminée avec Devastated, chantée avec force par des festivaliers heureux de cette première journée au parc Jean-Drapeau.
S’il faisait chaud durant l’après-midi, le soleil a cédé la place à une soirée plutôt douce. Les sourires étaient au rendez-vous pour cette magnifique première journée, d’un week-end prometteur!
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Crédit photos : Aurea Gamboa/Mattv