Festival International de Jazz de Montréal
Chaque année Montréal prend des airs de New Orleans, bayous en moins. Le sang chaud et l’esprit des années 20 circulent dans ses artères, les gens affluent dans son cœur pour se ressourcer, s’inspirer et célébrer ensemble la diversité musicale mise de l’avant par l’un des festivals de musique les plus importants au monde : le Festival International de Jazz de Montréal.
Comme tout bon festival qui se respecte, le FIJM propose un horaire varié, beaucoup d’excellents spectacles en même temps, des découvertes musicales à perte de vue et bien des dilemmes pour les mélomanes. Mais comme le dit si bien George Gershwin, « La vie ressemble beaucoup au jazz… c’est meilleur lorsqu’on improvise! »
Le chant des sirènes
Plusieurs femmes continuent de marquer l’histoire du jazz avec des concerts qui gâtent nos oreilles et parfois nos yeux! Si Aretha Franklin a du annuler sa présence pour des raisons de santé, MatTv.ca a d’autres voix à vous suggérer :
Feist, 28 juin – La chanteuse canadienne connue pour faire compter tout le monde jusqu’à 4 récidivait en 2012 avec Metals, un album profond aux arrangements puissants, gagnant du Prix Polaris la même année. Elle donne le coup d’envoi des festivités avec un spectacle extérieur au Quartier des spectacles.
Holly Cole @ Théâtre du Nouveau Monde, 27-28-29 juin – Talentueuse interprète venue de Nouvelle-Écosse, férue de jazz et de pop brumeuse, la chanteuse sera au TNM 3 soirs plutôt qu’un. Doux rendez-vous à l’agenda
Sarah Slean @ Club Soda, 29 juin – Artiste multidisciplinaire, la belle torontoise à la voix cristalline se produit au FIJM flanquée de neuf musiciens à corde, tout pour découvrir son œuvre musicale raffinée et inventive.
Madeleine Peyroux @ Théâtre Maisonneuve, 6 juillet – L’Américaine nous visite avec les pièces de son nouvel album Standing on the Rooftop. The Blue Room. Elle amène avec elle New York et Paris dans sa voix claire, un mélange parfait pour notre ville.
Martha Wainwright @ Salle Wilfrid-Pelletier, 4 juillet – Son dernier album Come Home to Mama n’a laissé personne indifférent. La benjamine du clan McGarrigle-Wainwright présente une pop-folk voluptueuse et des compositions intimes et touchantes. Il va y avoir de l’émotion dans l’air.
http://www.youtube.com/watch?v=c7CTJPdx6Tk
Wanda Jackson @ Métropolis, 4 juillet – Vraiment besoin d’une présentation? Première femme à obtenir du succès dans l’industrie de la musique aux États-Unis, des tournées avec Elvis Presley âgée d’à peine 20 ans, elle a enregistré nombre de hits rock’n roll, country, gospel et est surnommée depuis 50 ans The Queen of Rockabilly.
http://www.youtube.com/watch?v=_5-nT4hJDIo
Free Jazz! (traduction libre de « show gratuit au FIJM! »)
The Barr Brothers, 29 Juin– Les chouchous de la scène indie montréalaise sont de retour au Festival pour un grand concert extérieur. Formé de Brad et Andrew Barr, de la harpiste Sarah Page et du multi-instrumentiste Andrés Vial, ils créent un espace de magie musicale oscillant entre le folk mélancolique, le blues et le indie rock.
Bob Walsh, 2 juillet – Notre ami Bob a façonné l’image du blues au Québec, actif sur la scène depuis les années 70. Cet as de la guitare électrique à la voix infatigable et au registre inépuisable donne toujours un spectacle à la hauteur de sa réputation.
Wax Tailor, 2 juillet – Le DJ français offre des performances électrisantes partout où il passe. Ses chevauchées hip hop, funk et électro feront bouger les foules au cœur du Quartier des spectacles. À ne pas manquer!
Angel Forrest, 3 juillet – Une voix puissante à la Janis Joplin, l’artiste pousse son blues senti sur les scènes du Québec depuis plus de 20 ans.
Amadou & Mariam, 7 juillet – Sans doute le duo (et couple dans la vraie vie) africain le plus connu hors du continent, Amadou & Mariam convient les montréalais à leur grande fête en clôture du Festival de Jazz. Mélange dansant entre rock, reggae et musique traditionnelle malienne, une recette parfaite de musique du monde.
Le jazz, c’est aussi de l’indie-électro-swing-ska-rock-blues
© src
Caravane Palace @ Club Soda, 28 juin – Il ya une véritable histoire d’amour entre le Québec et cette originale troupe de speed-swing gypsy-jazz électronique de Paris. Chacun de leurs passages à Montréal se fait à guichet fermé et les fans en redemandent. Avec leurs mélanges de styles, puisant des influences autant dans la culture manouche que chez Daft Punk, Caravane Palace sait comment faire lever le party. Les Triplettes de Belleville au Piknic Électronik. En plus la chanteuse est chick.
Pink Martini @ Salle Wilfrid-Pelletier, 27-28 juillet – Qui a besoin de la Bourbon Street quand on a un martini rose, un délicieux et suave alcool multiculturel, polyglotte qui mixe avec doigté, tel un élégant barman, swing et jazz classique avec ambiance lounge? Pour prolonger votre 5 à 7…
The Cat Empire @ 2, 5 juillet, Métropolis – Originaire de Melbourne, le groupe australien offre une musique décalée alliant jazz, reggae, funk, rythmes latins, hip-hop, rock, esprit tzigane sans oublier le ska! En vraies bêtes de scènes, l’empire des chats présente 2 concerts au Métropolis, avec l’excellent Colin Moore en première partie.
She & Him @ Salle Wilfrid-Pelletier, 3 juillet – On en pince pour ce duo parfait composé de M. Ward et Zooey Deschanel, particulièrement pour la voix veloutée aux allures rétro de la chanteuse et leurs arrangements pop-rock rêveur. De passage à Montréal pour la première fois, c’est certainement l’une des meilleures pêches du Festival.
10 ans des Triplettes de Belleville @ Théâtre Jean-Duceppe, 4 juillet – La trame sonore qui a fait danser tout Hollywood à la cérémonie des Oscars en 2004 nous est présentée live, avec Ben Charest et le Terrible Orchestre de Belleville, projection du film incluse. Ce sera grandiose.
C’est bien connu, le Festival de Jazz a toujours laissé une immense place à la musique électronique et ses dérivés dans sa programmation. Cette année ne fait pas exception avec le trip-hop ascendant jazz de Rhye au Métropolis, les nuits endiablées proposées par Kannibalen, The Herbaliser, A Tribe Called Red et Chrysta Bell au Club Soda, alors que Speakeasy Électro Swing fera vibrer L’Astral et Le Matos prendra possession du Savoy du Métropolis.
La 34e édition dédiée à Dave Brubeck serait incomplète sans les activités complémentaires aux spectacles : la Médiathèque Jazz / La Presse, des expositions, un parcours sur l’histoire du jazz à Montréal et une place de choix pour la relève avec La petite école du jazz, le Jazzfest des jeunes et UQÀM Jazz.
Bon festival!
#FIJM
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