La révolte pour l’art
©Mad Hound Productions
Par : Martial Genest
Le Festival International du film Fantasia en offre pour tous les goûts, de l’horreur à la comédie tout en passant par le film d’action, mais si vous chercher quelque chose de plus cérébrale, les films dramatiques sont aussi offerts, mon choix s’est arrêté sur 2 drames ayant pour base de scénario, une jeune fille qui se révolte des parents pour leur art.
Dream on Fire
Celui-ci relate les hautes et les bas d’une jeune fille quittant la demeure familiale d’un petit village pour se rendre à Tokyo dans le simple but de devenir une danseuse. Elle fera beaucoup de sacrifice pour atteindre son but, vivre dans un appartement la grandeur d’une armoire à balais, prendre des emplois où la femme est plus un objet qu’un être humain et pratiquer ses chorégraphies où cela est possible et le plus souvent possible pour réussir à simplement faire partie d’un groupe de danseurs. le film est présenté en version japonaise avec les sous-titres anglais.
Baby, Don’t Cry
Ce film américain, relate l’histoire d’une jeune Chinoise ayant un engouement pour le cinéma, et elle passe plus de temps derrière son caméscope que dans la réalité, elle subit les abus de plein de personnes, le racisme envers la communauté asiatique est très présent. Le film est lent et lourd par moments, et sa vision est parfois représentée dans le film, comme sa perception de sa mère comme une truie, nous la présentant avec les oreilles et les grognements d’un porc tout en gardant sa forme humaine.
Quoiqu’ils soient de 2 régions très différentes le thème de la rébellion de la jeune femme est similaire dans chacun de ses films. Preuve que le cinéma n’a pas de frontière et que le sujet de l’un peut aussi s’appliquer aux autres. Le lancement canadien des deux films fut lors du Festival International du Film Fantasia.