Une vague instrumentale à nos oreilles
© Photo officielle
Par : Marie Eve Archambault
Après une percée remarquable d’Alexandra Stréliski, l’instrumental commence à prendre de plus en plus de place auprès du grand public. L’art peut être exprimé dans un langage sans mots et sans images. Cette année, on retrouve un compositeur, orchestrateur et co-réalisateur dans la catégorie Révélation de l’année au Gala de l’ADISQ. Il s’agit de Flore Laurentienne.
Flore Laurentienne est le projet de Mathieu David Gagnon, le frère de Klô Pelgag. Il a d’abord été connu comme étant l’homme derrière les arrangements orchestraux de sa soeur. Mais bien avant d’entamer une carrière musicale, il a entrepris des études à l’Université de Montréal. Puis, il s’est mis à écrire grâce à des cours d’écriture et d’orchestration au Conservatoire d’Aubervilliers de Paris et au Conservatoire de Bordeaux. Son travail fut rapidement souligné par ses pairs, puisqu’il a reçu quelques prix et mentions, dont le Premier prix de fugue et du Prix de contrepoint et d’harmonie.
Vers la fin de l’année 2019, l’artiste originaire de Sainte-Anne-des-Monts lance son premier album intitulé Volume. 1. En entrevue avec La Presse, le compositeur explique qu’il espère que l’auditeur de son œuvre « n’ait pas l’impression que c’est un humain qui a écrit la musique, mais plutôt que ce soit ce qu’un paysage grandiose québécois évoquerait. » Le projet de Flore Laurentienne mélange à merveille les sons électroniques et les sons acoustiques donnant l’impression que nous partons ailleurs l’instant de quelques pièces.
Ce fut un bon début de semaine pour le nouveau venu. Pour l’album Volume 1, l’artiste a remporté la catégorie Arrangements de l’année. Le Félix récompensant la prise de son et le mixage a aussi été attribué à cet album. Il faudra attendre toutefois au dimanche 1er novembre afin de savoir s’il repartira aussi avec la statuette de la catégorie Révélation de l’année.
Texte révisé par : Johanne Mathieu