En salle de presse… virtuelle
© Courtoisie
Par : Marie-Hélène Amyot
La situation actuelle a amené l’organisation du Gala Artis à mettre en place une salle de presse virtuelle, permettant aux journalistes de s’entretenir avec les récipiendaires de prix. C’est donc en direct de mon salon que j’ai eu la chance d’échanger avec Pier-Luc Funk, William Cloutier, Jean-René Dufort, Dave Morissette, Pierre Bruneau et Julie Le Breton.
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Premier trophée Artis pour Pier-Luc Funk, qui repart avec celui de la catégorie Artiste d’émissions jeunesse. Très fébrile et excité de recevoir cette récompense, l’amour que lui vouent les jeunes dure depuis belle lurette. Et rien n’allait arrêter cet élan, qui se manifeste tout autant. Lui qui a une si belle relation avec les jeunes, j’ai voulu savoir quelles valeurs il souhaitait leur inspirer. « J’aimerais leur inspirer deux affaires, qui vont sembler se contredire. J’aimerais leur dire de ne jamais abandonner, que c’est normal de tomber dans la vie. Ça fait partie du cheminement. En ce moment, ils vivent une période tellement difficile. C’est normal de se sentir à terre. L’important, c’est juste de se relever. Il faut rester déterminé, continuer à mettre les efforts qui vont payer pour plus tard. C’est comme un investissement. D’un autre côté, je veux leur dire de rester honnêtes. Envers eux-mêmes et de s’écouter parce qu’ils seront toujours la meilleure personne pour eux-mêmes. Donc, ne jamais lâcher et être honnêtes envers vous. Ne faites pas les efforts pour faire plaisir aux autres, faites-les pour vous faire plaisir à vous. »
William Cloutier, fraîchement sorti de Star Académie avec la plus haute distinction, avait pour impression de n’avoir jamais quitté les studios MELS à Saint-Hubert, puisque les galas du dimanche soir avaient lieu au même endroit. Le chanteur qui a retrouvé sa petite famille, s’adapte très bien au retour à la vie dite normale. « Je me compte chanceux parce que j’ai eu la chance de faire de la télévision par le passé. Je n’ai pas fait d’émissions à aussi grande échelle que Star Ac., mais j’étais prêt à un après. Ce n’était pas quelque chose qui m’effrayait, et je n’ai pas de difficulté à vivre la fin d’un tel projet. Retourner chez moi, ça s’est fait vraiment bien. Je ne me sens pas perdu là-dedans, je me sens stable. Je pense que d’avoir une famille et des gens proches de moi, qui me soutiennent, qui sont vraiment la base de mes valeurs et de ce que je suis, ça m’aide beaucoup à garder les pieds bien ancrés sur terre. Et parallèlement, vivre ce rêve-là incroyable, avec des moments aussi incroyables que de chanter au Gala Artis. »
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Jean-René Dufort s’est aussi assis devant les journalistes grâce au public qui l’a choisi pour Infoman. Avec le lot de sujets tous plus absurdes les uns que les autres, l’émission hebdomadaire fut un divertissement important. « Il y en a tellement eu, ç’a été l’année de l’absurde. Je dirais que les conférences de presse du Dr Arruda, avec les 3 amigos, ç’a commencé absurde. Au fur et à mesure où on les taquinait, c’était intéressant de voir à quel point ils corrigeaient, après avoir vu notre émission. Quand on disait « Ah !? Ils ne sont pas à 2 mètres. » Là whoop ! ils arrivaient avec des plexiglas, comme si de rien n’était. Tout était absurde. Il n’y avait plus personnes dans les rues, on était tous chez nous. On a fait un concours nommé Star en pandémie et tout le monde nous a envoyé des affaires complètement ridicules. Vélo de montagne de salon, de kayak… Je te dirais que ç’a été une année surréaliste en général. C’est dur d’en trouver une cette année. »
Dave Morissette, qui a livré un touchant discours, nous a fait part de son moment sportif coup de cœur de la dernière année. « Ma rencontre avec Bianca Andreescu parce que c’est une fille qui vient de loin. J’ai fait une entrevue avec elle. Pour elle, ça n’a pas été facile. Son parcours est atypique. Elle était tellement heureuse de ce qu’elle vivait et elle le vivait pleinement. C’est extraordinaire ce qu’elle a accompli. Ç’a été une belle rencontre. Pour moi, c’est ça mon moment coup de cœur. »
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Pierre Bruneau, consacré pour la 23e fois animateur de bulletins de nouvelles favori du public, a eu à annoncer un lot de mauvaises nouvelles durant la dernière année. Mais quelle est celle qui lui a réchauffé le cœur ? « Il y en a eu quelques-unes, des bonnes nouvelles, mais je pense que quand on a commencé à parler de déconfinement. L’été passé, c’était pas si mal quand même. On a eu un moment de répit. On était tous heureux d’en profiter. On n’anticipait pas la deuxième ni la troisième vague, fort heureusement. Alors là, j’espère véritablement, parce qu’on commence à nous amener vers le soleil. Pour moi la plus belle nouvelle, c’est que c’est le printemps, on était dehors aujourd’hui, il faisait beau. »
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Heureuse gagnante de la catégorie Personnalité féminine de l’année, Julie Le Breton aurait remis le prix à une animatrice qui a été un véritable baume sur le cœur de plusieurs. « J’aurais tellement voulu que France Beaudoin gagne. Elle m’a tellement fait du bien toute l’année. En direct de l’univers c’était comme un besoin essentiel dans ma vie. »
En effet, la télévision fut cette année, un divertissement d’importance. Bravo à tous les nommés et gagnants, ainsi qu’à l’équipe derrière toute l’organisation du gala en format virtuel. Sur ce, je débranche mon micro et je monte me coucher.