Un avenir prometteur
© Dominic Gouin
Par Mathieu Caron
C’est mercredi dernier, au Verre Bouteille, que l’auteur-compositeur-interprète Guillaume Lecompte a présenté les pièces de son premier mini-album intitulé « Je n’irai plus aux bois ».
Suite à plusieurs années d’exploration musicale, l’artiste dévoile maintenant un album qui se veut original et accessible. Pour créer ce magnifique univers de cinq chansons, Guillaume compte sur une équipe de talent : Antoine Mainville (Marjolaine Morasse, Mathieu Bourret) à la réalisation, aux arrangements et aux guitares, Mishka Stein (Patrick Watson) à la basse et Arthur Bourdon-Durocher à la batterie. Touchant et vrai, « Je n’irai pas aux bois » assure un avenir très prometteur à l’artiste originaire de Montréal mais bien établi à Québec depuis plusieurs années.
Après une formation pianistique classique et jazz de plus de 13 ans, Guillaume Lecompte commence à former son univers d’auteur-compositeur-interprète, très ancré autour des atmosphères et des envolées musicales. En 2017, il remporte le deuxième prix du concours Chante en français et atteint la demi-finale de Ma première Place des Arts, ainsi que la finale du Festival de la chanson de St-Ambroise. Depuis deux ans, l’artiste s’installe trois soirs par semaine au banc de La Scala, seul piano/bar chantant de la ville de Québec, accueillant un public fidèle et de plus en plus nombreux.
Quelques minutes avant de monter sur scène, MatTv.ca a eu la chance de lui poser quelques questions:
L’album est maintenant disponible, comment tu te sens?
Ce que je ressens, c’est une grande légèreté. C’était mon premier projet de la sorte et le processus a été parfois lourd. Donc, de voir que tout les pions se sont finalement placés, que tout s’est fait à temps et en plus que maintenant tout le monde peut écouter le produit fini, c’est un sentiment exceptionnel.
D’où t’es venu l’inspiration des chansons de l’album?
C’est une drôle de chose, l’inspiration. Je ne suis pas du genre à avoir une idée précise pour ensuite bâtir une chanson complète dessus. Souvent, j’écris par bribes. J’ai des petites scènes dans ma tête, habituellement elles n’ont pas vraiment de lien entre elles si ce n’est une émotion. Je bâti les textes en fonction des émotions que je ressens ce qui fait que le sens des chansons, je le comprends souvent bien après. J’ai l’impression aussi que ça fait que les textes sont profondément moi, c’est presque mon inconscient qui les écrit.
Pourquoi «Je n’irai plus aux bois»?
« Je n’irai plus aux bois », c’est l’histoire d’un homme qui voit la lisière des bois de sa fenêtre et qui en à peur. Il sait ce qui arrive quand la nuit tombe et que la noirceur autant dehors qu’en lui-même englobe tout. J’ai longtemps écrit des nouvelles d’horreur, cette chanson c’est l’extension naturelle de ça. C’est vraiment une chanson sur la peur, que je contrebalance complètement avec la musique assez joyeuse.
Ta pièce coup de coeur sur ton album et pourquoi?
«La maison des miroirs», c’est la chanson où j’ai demandé à mon réalisateur, Antoine Mainville de se lâcher lousse. Et il l’a fait. Il y a tellement d’imagination dans cette chanson, ça me rejoint beaucoup.
L’album est lancé, c’est quoi la suite? Où est-ce qu’on peu te voir en spectacle?
Je suis présentement en phase de composition. Je fais du piano-bar trois fois par semaine (du jeudi au samedi de 22h 30 à 3h) au bar du restaurant La Scala à Québec. Ça me permet d’essayer mes nouvelles compos et de tâter le terrain. J’ai l’intention de me promener le plus possible en 2019, autant avec mon band qu’en solo.
L’album «Je n’irai plus aux bois» de Guillaume Lecompte est disponible sur toutes les plateformes digitales, pour ne rien manquer, suivez-le via sa page Facebook!