Le Québec: Une deuxième maison pour TALK
Crédit photo: Facebook TALKPar Marie Eve Archambault
Si on pense que le phénomène TALK n’est qu’illusoire, à quelques minutes de l’ouverture des portes, des centaines de spectateurs étaient en file dans l’espoir de dénicher les meilleures places pour la première représentation à titre d’headliner à Montréal. L’engouement d’entrer rapidement dans la salle était aussi présente que l’achat de billets qui a pris que quelques minutes avant d’afficher complet rendant la tâche difficile d’être présent pour cette soirée qui s’annonçait survoltée !
L’artiste Sofia Duhaime a ouvert la soirée avec ses chansons poétiques et planantes. Bien que son talent soit indéniable, les ballades de l’auteure-compositeure-interprète n’étaient pas optimales pour ouvrir un spectacle festif tel que réservait l’artiste ontarien. L’attention du public était difficile à capter rendant le début de soirée Elle a donc eu de la difficulté à capter l’attention du public qui semblait s’impatienter de voir arriver la tête d’affiche.
Une histoire d’amour entre le Québec et TALK
Après le coup de foudre entre le public de Québec (lors du Festival d’été de Québec), le chanteur originaire d’Ottawa met enfin son opération séduction en marche pour le public montréalais. De passage au Théâtre Beansfield pour sa tournée Lord of Flies & Birds & Bees vendredi soir, TALK a offert un spectacle digne de la renommée qui le précède.
Allez les salopettes !
Vendredi soir, plusieurs spectateurs arboraient la salopette, habit signature de l’artiste ontarien. Au coup de 21h, celui que les fans espéraient depuis longtemps a foulé les planches du Théâtre Beansfield portant son éternelle salopette et sa couronne. On s’attendait à ce qu’il se fasse accueillir comme une véritable rockstar, mais le roi de l’espace ne s’attendait pas à recevoir cette puissante vague d’amour des Montréalais. Tout au long du spectacle, le public était réactif à toutes les pièces présentées passant par ses titres originauc tels que Fall For You, Talking to Aliens, A little bit happy au cover de la chanson Creep de Radiohead et d’un medley rassemblant les succès de Foo Fighters, Wolfmother et Jimmy Eat World. C’est toutefois la chanson qui l’a faite connaître, Run Away to mars, qui a reçu le meilleur accueil vendredi soir, lui valant l’une des ovations les plus longues à laquelle j’aurai assisté dans ma vie. Pour la première fois en carrière, TALK a versé des larmes remplies de sincérité et de reconnaissance. L’amour et le respect étaient palpables dans l’air; un environnement sain qui fait du bien d’être témoin.
L’importance de la langue française
Connu pour sa fougue, son extravagance, son unicité, mais aussi pour son amour pour la langue française, TALK a voulu offrir un véritable joyau pour son public québécois. Dès les premières minutes, le gagnant du prix Révélation de l’année au dernier gala JUNOS a offert sur un plateau d’argent sa version de La ziguezon. Prévisible, mais toujours autant apprécié par le public. Toutefois, la surprise résidait plutôt dans son interprétation de Saskatchewan du groupe drummondvillois Les Trois Accords qui fût un sans faute. Son travail à assimiler des chansons phares du Québec vient toucher une corde sensible pour de nombreux Québécois. N’est-ce pas son respect envers notre langue qui a, entre autres, séduit la population?
TALK sera de retour dans quelques jours pour une deuxième représentation à guichet fermé. Pour ceux et celles qui aimeraient TALK en spectacle, sachez qu’il sera de retour dans la métropole dans le cadre du festival Osheaga. Il passera également par Matane, Nicolet et Sherbrooke. Pour toutes les dates, visitez son site officiel.