Festival de musique du bout du monde, jour 1: Cœur de Pirate et la Dame Blanche
© Ricochet Design
Après avoir pris quelques heures pour s’installer dans la belle ville de Gaspé, nous étions déjà attendus dans le grand chapiteau Hydro-Québec pour la première soirée du Festival de Musique du Bout du Monde. Une soirée marquée par une énergie massive fournie par deux chanteuses de grand talent, avec une saveur légèrement internationale: la Dame Blanche et Cœur de Pirate.
Premier et seul spectacle qu’elle donnera cet été dans la province, Béatrice Martin était visiblement très en forme. Avec son légendaire humour plutôt cynique, elle nous a fait rire et a rendu ses chansons d’apparence triste en des mélodies bien heureuses qui ont fait bouger la foule de tous âges, provenant de tous milieux. Toutes les grandes chansons ont été interprétées: les anciennes datant d’il y a déjà dix ans comme Francis et C’était salement romantique, et comme les plus récentes avec Dans la nuit et l’increvable Oublie-moi. Malgré sa gêne apparente, on pouvait voir que tout le monde a apprécié sa soirée, les gens sur scène comme les gens dans la salle. Seul point négatif majeur: le son. Plus on s’éloignait de la scène dans le chapiteau, plus les instruments ont fini par enterrer la voix. La balance des volumes sera à revoir.
Une performance colorée de la Dame Blanche
©Julie Côté/MatTv.ca
Un peu après 20 h, la pluie et le froid gaspésiens sont devenus une chaleur cubaine avec la folle énergie de la Dame Blanche. Celle portant le véritable nom de Yaïte Ramos Rodriguez, née à Cuba, nous présente un éclectique mélange de Hip Hop, bass music, cumbia et dancehall, plus particulièrement avec son dernier album, Bajo el mismo el cielo.
Fidèle à ses origines caribéennes, elle nous a fait rire par moment, en particulier lors d’une chanson qu’elle a commencée avec un cigare à la bouche, mais en gros, c’était un excellente numéro et une belle découverte.
Le festival se continue ce soir, avec Alaclair Ensemble et Les Trois Accords au chapiteau Hydro-Québec. C’est à suivre sur MatTv.
Texte révisé par: Nabila Chabane