Une fois quatre
© Netflix
Par : Martial Genest
Le 18 août dernier, l’attente était enfin terminée, Netflix lançait la série Defenders en entier. Cette courte série de 8 épisodes réunit Daredevil, Jessica Jones, Luke Cage et Iron Fist.
Les trois premiers avaient de bonnes critiques et les attentes semblaient très élevées pour Iron Fist, mais la série fut ouvertement démolie sur les réseaux sociaux. Le seul changement dans la coiffure de Danny Rand rend le personnage plus ressemblant à celui de la bande dessinée. De plus, l’interaction entre Danny Rand et Luke Cage ressemble étrangement à la série de BD du duo. Après la tentative du film Daredevil avec Ben Affleck, suivi par Elektra avec Jennifer Garner, la représentation de l’organisation The Hand était plutôt mystique. Il était donc difficile d’oublier cette tentative, lorsque fut annoncé que cette même organisation serait l’ennemi contre qui se battrait le quatuor. Certaines visions revenaient à la surface et une certaine crainte quant à l’approche qui serait utilisée.
https://youtu.be/W1eV3K8voVU
Jusqu’à présent les séries de la Marvel Cinematic Universe sur Netflix nous ont habitués à de très bons acteurs dans le rôle des méchants. De Vincent D’Onofrio en Wilson Fisk ou David Tennant en Kilgrave, les choix furent toujours très judicieux. Maintenant de voir Sigourney Weaver en Alexandra Reid à la tête de The Hand m’a redonné espoir de voir l’utilisation de la société secrète dangereuse travaillant dans l’ombre. L’interprétation d’Elektra Natchios par Elodie Yung mérite une mention honorable. Depuis la fameuse scène de combat dans l’escalier lors de la première saison de Daredevil, le public a des exigences très élevées en ce qui concerne les chorégraphies et est vite insatisfait s’il y a un manque de fluidité.
Chaque héros est associé à une couleur ; Daredevil, le rouge, Jessica Jones, le bleu, Luke Cage, le jaune et enfin le vert, pour Iron Fist. L’utilisation de ces couleurs lors de la présence du personnage est d’une ingéniosité, car elle est parfois dans le costume, le décor ou même l’éclairage. Pour les gens n’ayant pas écouté les séries précédentes, il sera un peu difficile de suivre, car il y a plusieurs références. Pour des émissions, les effets visuels générés par ordinateur ne sont pas la majeure partie du contenu. Le produit final est très bon et démontre bien que les productions ayant un énorme budget sont de la poudre aux yeux, souvent pour cacher la faiblesse du jeu des acteurs ou du scénario. Maintenant il ne me reste qu’à patienter pour Punisher.
Texte révisé par : Johanne Mathieu