Comme un bon vieux film d’horreur
© Interactive Stone
Par : Martial Genest
Disponible depuis le 7 juin dernier, Gray Dawn est disponible sur le site de distribution en ligne Steam. Si vous aimez les jeux tels que Resident Evil, Silent Hills, Alone in the Dark et Amnesia, pour le côté horreur, suspense, bien celui-ci ne vous désappointera pas.
La création des studios Interactive Stone de Roumanie est en partenariat avec la firme Carbon de Bucarest. La présence de Carbon fut pour la mise en place des socio-financements ainsi que le soutien de mentors pour ses jeunes développeurs. Il est donc normal que le jeu ait des éléments très Europe de l’Est. Les partenariats de ce genre permettent à des studios indépendants tout comme Interactive Stone de développer et d’offrir à la communauté de joueurs des jeux de qualité comparables aux gros studios.
Dans Gray Dawn, c’est la veille de Noël de 1920, vous êtes le Père Abraham, un prêtre cherchant à retrouver David, l’enfant de chœur porté disparu à la suite d’une tentative d’exorcisme. Puisque le corps de l’enfant ne fut jamais retrouvé, le soupçon plane fortement sur vous. Saurez-vous élucider cette énigme et ainsi éviter la guillotine? Les aventures ont lieu dans 2 mondes différents : l’un dans les locaux du presbytère, et l’autre dans un monde imaginaire quelque peu féérique. Les deux sont remplis d’énigmes à résoudre pour poursuivre votre quête et ainsi sauver votre peau.
Plusieurs éléments de jeux et de films d’horreur sont réunis et la présence du combat entre le mal et le bien est représenté par celui entre le christianisme et le satanisme. La qualité des graphiques est digne des plus grands studios et ils aident à maintenir la tension lors de la session de jeu. L’un des éléments que j’ai apprécié le plus, c’est le pantin qui vous suit du regard à plusieurs reprises et à différents endroits. Non, je ne l’ai pas terminé celui-ci, mais tout ce que j’ai vu jusqu’à présent me porte à croire que l’ensemble est une aubaine pour à peine plus de 20 $.
Note de 7.5/10
Texte révisé par : Johanne Mathieu