Un voyage à la fois historique et fantastique
© Martial Genest/MatTv.ca
Par : Martial Genest
Pour la 16e édition du Salon de la Passion Médiévale, le Centre Pierre-Charbonneau était envahi par des personnages historiques et même fantastiques. Mère Nature a même, pour quelques heures, donné une accalmie de la pluie. Les artisans et participants ont eu ce moment pour apprécier les campements et les arènes de combats.
Comme par le passé, on retrouvait à l’intérieur les kiosques de costumes d’époque, d’armes et d’armures ainsi que les différents sites des jeux grandeur nature. Sur la scène intérieure, une multitudes d’artistes venaient s’exécuter à tour de rôle au plus grand plaisir des enfants et des adultes. Mais cette année ce qui retenait l’attention, c’est le grand campement.
Il est possible de trouver des gens costumés de tout âge et de tous les styles. J’ai croisé lors de ma visite des gens en steampunk, une elfe noire, une vampire, des vikings, un templier, des elfes, des mousquetaires et bien d’autres. Dans la grande arène de combats, les guerriers de la SCA (Society of Creative Anacronism) se sont livrés à des combats assez farouches sous les encouragements des spectateurs. Parmi les tentes du grand campement, il était possible de voir à l’oeuvre un forgeron et d’autres artisans utilisant les méthodes d’époque pour faire des outils, des flèches et même des pièces de monnaie.
Cette édition du salon était grandiose, et puisqu’il n’y a plus de place pour une expansion à l’intérieur, quoi de mieux que de prendre place sur le terrain extérieur. Cette année avec le campement près de l’aréna Maurice-Richard, il était possible de voir et d’entendre les combats de la rue Viau. Le seul défaut de ce grand déploiement était le manque de barrières et de présence de sécurité, car il était possible que des gens participent aux activités extérieures sans avoir à débourser le coût d’entrée. Le Salon de la Passion Médiévale est une sortie parfaite à faire en famille.
Crédit photo : Martial Genest/MatTv.ca
Texte révisé par : Annie Simard