Joie, émerveillement, amour et introspection… tout ça dans une même soirée!

Par : Annie Simard
Un spectacle de Noël en novembre… ça me semblait tôt. Je n’étais pas encore tout à fait dans l’ambiance, mais avec l’hiver qui s’est déjà installé à Québec, j’ai accepté l’invitation de Gestev. J’allais donc assister au spectacle Mon Noël de Nathalie Simard. Elle fait partie du paysage culturel depuis toujours. Après l’avoir vue dernièrement à titre d’animatrice ou de participante à différentes émissions télé, j’étais curieuse de la revoir sur scène chanter Noël.
Dimanche dernier, c’est donc au magnifique Théâtre Capitole qu’elle conviait la presse pour sa première médiatique à Québec, ce rendez-vous féerique qui promettait de replonger petits et grands dans l’atmosphère chaleureuse et nostalgique des Fêtes.
Elle est apparue dans une robe rouge flamboyante, qui n’était pas sans rappeler le côté festif de Noël, et a entonné It’s the most wonderful time of the year. C’était donc bien parti pour ce qui allait être une superbe soirée.

Nathalie Simard s’adresse à la foule avec aisance, en la remerciant d’avoir accepté son invitation, à Québec, sa ville natale. Elle est bien entourée par des musiciens qui font les chœurs également. Elle nous présente des chansons comme 23 décembre de Beau Dommage, Combien de Noël de Tricot Machine, deux extraits de son nouvel album country-folk, lancé plus tôt ce mois-ci, dont De mère en mère, qu’elle est fière de maintenant pouvoir interpréter sans pleurer.
Un moment cocasse de la soirée… Elle se parade comme une enfant et montre ses belles bottes rouges scintillantes tout en mentionnant qu’elle ne les gardera pas longtemps. En s’asseyant sur une chaise pour les enlever et enfiler ses pantoufles rouges, elle nous raconte des anecdotes liées à la ménopause, aux « pertes » de toutes sortes, à son bien-être depuis qu’elle est divorcée. Elle mentionne qu’elle n’a plus à répondre aux « besoins » de monsieur… Elle nous parle de son nouveau chum « ChatGPT » et se met à lire sur l’andropause, pour les messieurs présents dans la salle. Le temps d’un instant, on se croirait dans un spectacle d’humour. Comme elle le dit elle-même, on ne pensait pas entendre ça des p’tits poudings. En nous faisant part qu’elle prend maintenant une longue liste de médicaments, elle nous offre Une pilule, une petite granule.
Suivra un moment plus touchant de la soirée alors qu’elle entonne le début de Pourquoi le monde est sans amour en enchaînant avec Quand les hommes vivront d’amour et War is over. La première partie se termine ainsi.
La deuxième partie est consacrée à des chansons comme White Christmas, Noël sans faim, l’incontournable All I want for Christmas is you, sans oublier Blue Christmas, qu’on a l’habitude d’entendre par Elvis Presley. Elle nous offre également deux medleys, un tout québécois et l’autre des émissions jeunesse qui ont bercé son enfance (Goldorak, Franfreluche, Patof), notre enfance. La pièce L’amour a pris son temps, tirée du film La guerre des tuques, a également sa place dans le spectacle.

Dans mes souvenirs, Nathalie Simard chantait bien, mais maintenant sa voix est claire et très puissante. Elle en a fait d’ailleurs une fois de plus la démonstration en nous offrant Minuit Chrétien, après avoir reçu une ovation debout du public à la toute fin du spectacle. On sent qu’elle a le goût d’être là, de chanter et qu’elle le fait pour son bonheur et le bonheur des gens présents dans la salle. N’hésitez pas à aller la voir en spectacle, vous ne serez pas déçus.

Les festivités peuvent maintenant commencer!


