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Nouveau Départ pour les Grands Ballets

Nouveau directeur artistique, nouvelle bâtisse

©Photo: Sasha Onyshchenko, Kravetz Photographics©Sasha Onyshchenko, Kravetz Photographics

Par : Marie-Christine Jeanty

Le nouveau départ pour les Grands Ballets Canadiens n’est pas uniquement au niveau de la direction artistique, mais aussi de l’aboutissement de rêve : en juin 2017, les Grands Ballets déménageront dans leurs tout nouveaux locaux, situés au 1435 rue Bleury. Un immeuble en plein coeur du Quartier des spectacles au côté de Tangente, de l’École de danse contemporaine de Montréal et de l’Agora de la danse.

Doté d’infrastructures de calibre international, l‘Édifice Wilder Espace Danse renforce le positionnement de Montréal (et du Québec) comme pôle mondial de création et d’innovation en danse. Grâce à ses nouvelles infrastructures, les Grands Ballets Canadiens pourront étendre l’offre de services fournis à la collectivité (cours en loisirs, mieux-être, danse-thérapie…) tout en se dotant d’aires mieux adaptées aux besoins de la compagnie (studios, aires de mise en forme, espace de production…). Le tout sera complété par un café et un restaurant.

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©Grands Ballets Canadiens

Sous le signe de la musique et de la spiritualité

« Le public montréalais, pourra vivre ce nouveau départ avec une programmation au plus près de ce que je suis, alors que je ferai mes premiers pas comme directeur artistique » a dit Ivan Cavallari. La saison 17/18 des Grands Ballets sera marquée par l’oeuvre originale de jeunes chorégraphes, mais aussi par de créations d’autres ballets à travers le monde, en plus du classique de la maison, le ballet Casse-Noisette.

Tout d’abord, le programme double Stabat M.A.T.E.R, réunissant le Stabat Mater de Pergolèse, par le chorégraphe roumain Edward Clug, et la Symphonie no 7 de Beethoven, par le chorégraphe allemand Uwe Scholtz, ouvrira la saison en octobre. Plus tard durant celle-ci, L’Oiseau de feu, de la chorégraphe américaine Bridget Breiner, et le Sacre du Printemps, du français Étienne Béchard (regroupés en programme double), ainsi que Vendetta-Storie di Mafia, de la chorégraphe belgo-clolombienne Annabelle Lopez Ochoa, seront présentés.

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©Grands Ballets Canadiens

Pour clore cette foisonnante nouvelle saison en beauté, un gala sur le thème de l’amour, intitulé La Soirée des étoiles: Dance Me To The End of Love, rendra hommage à Leonard Cohen à travers une célébration de l’entrelacement entre la danse et la chansonDu côté des compagnies invitées, il y aura REQUIEM (Eifman Ballet de St-Petersbourg qui nous avait présenté Anna Karenina en 2015) qui s’articule autour de deux chefs-d’œuvre spirituels : le monument littéraire d‘Anna Akhmatova (évoquant le destin des victimes staliniennes) sur le Quatuor à cordes no 8 de Chostakovitch et le majestueux Requiem inachevé de Mozart. De son côté, le Ballet National D’Ukraine offrira le classique Cendrillon. La saison 17/18 renforcera aussi le rôle de l’Orchestre des Grands Ballets Canadiens puisque quatre spectacles sur sept seront présentés avec de la musique en direct. C’est donc une saison tournée vers l’avenir que nous a promis Ivan Cavallari. 

Crédit Photo: Sacha Onyshchenko, courtoisie des Grands Ballets Canadiens

Photo couverture : ©Lapointe, Magne et Aedifica

Texte révisé par : Wendie Sambour