Une comédie à sketchs de Laurent et Simon
© Julien Rouvel
Par : ISABELLE DOMINIQUE KROEH
C’est lundi soir au théâtre Le National que Laurent Paquin et Simon Boudreault ont présenté leur hilarante comédie à sketchs On va tous mourir. Devant une salle pleine à craquer, les humoristes aux multiples talents en ont mis plein la vue à ceux qui ont eu la chance d’assister à la première médiatique de leur spectacle.
Sur le thème de la mort, un sujet qui ne laisse personne indifférent et qui fait rarement rire, le duo remarquable a réussi à faire bidonner le public grâce à leur jeu et à la perspicacité de leurs textes. Ainsi, sous divers angles, les deux humoristes ont abordé la peur de la mort (la nôtre et celle de nos proches), ce qui nous attend après la mort, et même ce qui se passe avant (dans le ventre de notre mère).
Parmi la vingtaine de numéros présentés, un des premiers sketchs fut celui du personnage joué par Laurent qui reçoit un message de l’hôpital (par messagerie vocale), lui annonçant la nouvelle, d’abord fausse, que ses parents viennent de mourir. Il y a aussi celui, fort apprécié, du médecin qui annonce à son patient qu’il va mourir à l’aide des conseils moyennement judicieux d’une nouvelle application et celui, moins drôle pour les amoureux des animaux, où il est question de la mort d’un cochon d’Inde prénommé François Legault.
Pour ce qui est des numéros qui se sont démarqués du lot, celui dans lequel Laurent et Simon jouent les survivants d’un accident d’avion, les amenant dans un drôle de délire, à savoir qui mangera quelle partie du corps de l’autre. Sans oublier le numéro fort touchant dans lequel des fœtus jumeaux jasent ensemble de ce qu’ils croient être la fin de la vie (en vrai, ce n’est que le début de leur vie à l’extérieur de leur maman).
En tout, près de quatre-vingt-dix minutes d’humour ont rendu le spectacle divertissant, rendant ce show un incontournable de l’été pour ceux qui aiment rire et réfléchir. Vous avez jusqu’au 27 juillet prochain pour assister à ce spectacle hilarant.
Texte révisé par : Annie Simard