Retour sur le PouzzaFest, Jour 3
© Frédérique Pilote / MatTv.ca
Poutine en main, la troisième soirée du PouzzaFest 2016 a commencé là où elle s’était terminée la veille: au Jardin des bières, pour une chouette performance de la chanteuse Ariane Zita, qui était aussi présente au Pouzza Bambino en après-midi. C’est sur le pilote automatique que WD-40 a pris le relais, ce qui ne les a toutefois pas empêché de livrer leurs succès Né pour être sauvage et Tout pour le rock. Le public en a profité pour se défouler allègrement sur le gazon. Boids a aussitôt enchaîné avec un punk rock agressif qui a motivé les troupes pour accueillir la cornemuse et le punk dansant de Flatfoot 56, juste avant The Fleshtones. Les rois de la soirée les Breastfeeders y sont allés de leurs riffs rock et rassembleurs au plus grand plaisir de la foule. Les accents rétros de leurs pièces et le tambourine de Johnny Maldoror, combinés au charme certain de Suzie McLelove, continuent de conquérir le Québec depuis plus de 10 ans. Un choix de programmation original pour conclure le volet extérieur du festival.
© Frédérique Pilote / MatTv.ca
Un rapide détour par les Foufounes Electriques pour attraper 15 minutes de Dig It Up (parce qu’il est impossible de ne pas aller les voir) et direction Théâtre Ste-Catherine pour le premier concert de Blurry Eyes, projet de la scène locale ayant notamment entre ses rangs les anciens Ste-Catherines Marc-André Beaudet, Louis Valiquette, et les actuels PL Mafia Karl Houde et Mike Gabriel: un excellent punk-rock mélodique aux douces harmonies. Le groupe vient juste de sortir un EP sur l’étiquette Ste-Cécile, Break the TV. Avec l’intrigant et planant groupe TRSTSS, j’étais dans le mood pour aller me faire bercer par les ballades punks de Brendan Kelly aux Katacombes. Malheureusement, une centaine de personnes a eu la même idée que moi et la salle affichait complet, avec une longue file sur le trottoir. On revire de bord et on s’en va voir Belvedere, qui était en soi un de mes dilemmes de fin de semaine.
© Frédérique Pilote / MatTv.ca
Belvedere a ouvert le show avec Shipwreck, du nouvel album Revenge of the Fifth. Ils ont interprété beaucoup de nouvelles chansons avec quelques classiques de ‘Twas Hell Said Former Child et Fast Forward Eats the Tape. Les gars étaient vraiment heureux d’être à Montréal et l’ambiance était au cabotinage ! Étonnamment, la salle n’était pas comble, même si leur dernière performance remonte à 2012 et ce dans la même salle. Ceux qui étaient en avant s’en sont donnés à cœur joie et dans le trash !
On relève par contre quelques problèmes de son, et ce, pour tous les spectacles aux Foufounes Electriques. On avait souvent du mal à discerner clairement les voix des chanteurs; heureusement que les foules connaissaient toutes les chansons et formaient de belles chorales !
Temple de nos fins de soirées, c’est aux Foufs que ce sixième PouzzaFest s’est terminé, en famille. On se retrouvera ponctuellement dans l’année car le Pouzza présente régulièrement des concerts locaux. Pour ceux qui sont déjà nostalgiques et on du mal à couper leurs bracelets (j’en suis), on peut toujours écouter Radio Pouzza jusqu’à la prochaine édition. On s’revoit dans l’pit !
#Pouzza6
Photos : Collaboration spéciale Frédérique Pilote
Texte révisé par: Ambre Sachet.