Tout est dans le tatou
© Well Go USA Entertainment
Par : Martial Genest
Disponible depuis le 6 octobre dernier, le film Invincible Dragon est un drame policier aux accents de combats d’arts martiaux avec une petite touche mythique orientale.
L’inspecteur Kowloon est excellent dans son boulot et il aide les forces policières à résoudre plusieurs crimes. Malgré son excellent instinct, son tempérament explosif et son doigt de gâchette trop actif, il sera relégué à un poste de police d’une région plus tranquille. Le malheur semble s’être acharné sur lui, car où il se trouve, un tueur en série s’attaque aux policières de la région. Lorsque sa fiancée sera kidnappée, il sera mis aux rancarts et sombrera dans le désespoir.
Le scénario est de ce qu’il y a de plus simple dans le cheminement du héros, et ce n’est rien de nouveau pour les amateurs de ce type de films. La prestation de Max Zhang en Kowloon est correcte, les moments où il ressemble à un ermite sont plus croyables. De son côté, Anderson Silva en Alexander Sinclair, propriétaire du centre de conditionnement physique, pugiliste et ancien soldat américain, n’est rien d’extraordinaire et est la représentation habituelle du protagoniste de l’Ouest. Pour ce qui est des scènes de combat entre les deux acteurs principaux, elles redonnent un peu d’intérêt au film qui possède certaines longueurs.
Invincible Dragon n’est pas un film pour tous, il y a bien sûr la violence et certaines scènes sont très graphiques, et le film étant aussi sous-titré, il y a plusieurs échanges qui sont assez longs et rapides, qu’il peut être difficile de suivre. La présence du tatou du dragon et son implication dans le scénario est une touche de mysticisme oriental, ce qui ancre le film dans la région de l’action, car l’histoire aurait pu avoir lieu n’importe où. De plus, le combat entre Kowloon et Alexander Sinclair est en quelque sorte la représentation du combat continu entre l’Orient et l’Occident. Pour les amateurs du UFC, il sera bon de retrouver l’un de ses combattants populaires.
Note : 2.5/5
Texte révisé par : Johanne Mathieu