Le théâtre Beanfield électrifié!
Par : Serge Guay
En cette belle soirée d’été, c’est à guichet fermé que le Théâtre Beanfield plein à craquer accueille Steve Vai et sa bande. C’est sur le coup de 20:15 que Steve Vai et ses trois musiciens entament la solide Avalancha de l’album Inviolate. Il enchaine les titres Giant balls of gold, Little pretty et la douce Tender surrender. La foule est subjuguée par cette sensationelle démonstration de son talent rempli de prouesses et d’accrobaties sur sa guitare. Steve Vai prend parole pour ses souhaits de bienvenue et souligne par le fait même la débordante énergie de la foule. Avec Lights are on, il soulève sa guitare par le vibrato et la fait virevolter tout autour de lui en exploitant des sonorités tout à fait surprenantes. Pour la pièce Incantation, trois techniciens du groupe les rejoignent à la guitare pour un total de 5 guitaristes. S’en suit un percutant solo du bassiste Phillip Bynoe. On poursuite avec Candlepower et c’est au tour du nouveau membre du groupe, le guitariste Dante Frisiello, d’y aller de son solo. Steve Vai nous gâte ensuite avec Greenish blues. Les expressions de son visage témoignent de cette grande symbiose entre lui et son instrument. Suivent les pièces Bad horsie, I’m becoming et la mélodieuse Whispering. C’est ensuite au tour du batteur Jeremy Colson de marteler son solo pendant Dyin’day, à couper le souffle. Surprise de taille quand Steve Vai se présente sur scène sur un instrument à trois manches, un moment tout à fait magique!
Le spectacle se termine avec l’énorme For the love of god où un des techniciens, Danny G, l’entame en opéra. Sa voix est tout à fait surprenante. Le public en redemande et Steve Vai acquiesce avec Fire garden suite IV et Taurus bulba qui conclut cette soirée électrifiante. La musique de Steve Vai se balade du rock au blues, au jazz fusion et autres. De mélodies inventives aux performances excitantes, jamais nous avons le sentiment de répétition; ce qui captive notre intérêt tout au long de ce spectacle de près de deux heures trente. L’immense talent de M.Vai est tout à fait nécessaire dans le paysage musical actuel et qui sait si quelqu’un(e) ne repoussera pas encore plus loin les limites de performances sur une guitare électrique. Tout comme le définit le titre de sa chanson For the love of god…faites que Steve Vai enjolive encore longtemps notre paysage musical et que l’on soit bénis encore d’une visite à Montreal dans un avenir rapproché!