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Visionnement: 28 years later

La mort est parfois brutale

©Columbia Pictures – 28 years later

Par : Martial Genest

28 years later, le film, sera présenté dans les salles de cinéma dès ce vendredi 20 juin. Et avec la température désagréable que les météorologues nous annoncent, ce sera une bonne façon pour chasser la grisaille.

Synopsis

Spike a grandi et doit faire le rituel de passage, c’est-à-dire, d’aller sur la grande île et abattre son premier zombie. Avec sa mère qui est alitée et malade, l’esprit de Spike n’est pas à la fête lors de son retour. Et si le feu qu’il a observé au lointain est bien le docteur. Peut-être a-t-il la réponse à la maladie de sa mère.

La vie rudimantaire

Le film propose un monde dans lequel la technologie est rudimentaire, pas de télévision, d’internet ou de cellulaire. Les habitants de l’île ont recours aux métiers de base, fermier, bûcheron, chasseur et autres, pour maintenir la survie de la communauté. Un retour si loin dans le temps, que même les chasseurs ne sont qu’armés d’arcs et de flèches et sont projetés comme un archer du Moyen Âge.

La mort est présente

Le film présente la mort de plusieurs façons, parfois violente et brutale, parfois douce et naturelle. Une vision qui pourrait pour certains spectateurs sembler cynique, mais qui est très véridique. Le film est très cérébral et les quelques scènes d’action semblent être présentes pour réveiller l’auditoire. Loin des films précédents de la série, celui-ci comporte moins de présences de zombies, malgré l’entrée en scène fulgurante.

Note finale

28 years later, est un voyage spirituel sur l’amour, la mort et la croissance personnelle. Le film dirigé par Danny Boyle nous donne une vision optimiste dans un monde infesté de zombies. L’acteur Alfie Williams, dans le rôle de Spike, nous livre un personnage attachant et crédible. Si vous aimez les films où l’horreur est l’incertitude, celui-ci saura répondre à vos attentes.

Note: 3.5/5