Le syndrome de la suite
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Par : Martial Genest
Le 22 septembre est la journée où le second opus de la série Kingsman de Matthew Vaughn prend place dans les salles de cinéma. Deux ans et demi après le premier, ce film est victime du syndrome de la suite souvent commis par le cinéma, avec le principe de « redonnons au public tout ce qu’il a aimé dans le premier mais en plus grande quantité ». Donc des scènes de combat quelque peu loufoques et une pléiade de grandes vedettes.
Attention : Le contenu du texte contient des éléments du film
Ce film, tout comme son prédécesseur, suit les aventures du jeune Eggsy qui, cette fois-ci, s’attaque à un réseau de drogue international. Ce voulant une parodie des films de James Bond, on y retrouve des scènes et des plans de vue relatifs aux films de l’agent secret britannique. Ce film comporte une très grande faiblesse dans le scénario et il semble que l’on ait tenté de remédier au tout avec une quantité folle de scènes de combat, au point où l’on en devient saturé malgré les touches d’humour qu’elles peuvent contenir.
https://youtu.be/3MnhuFVezi4
Pour ce qui est des gros noms, leurs présences sont trop courtes et seraient plus honnêtes si elles étaient présentées comme de brèves apparitions. Julianne Moore dans le rôle de Poppy, chef du cartel de la drogue cachée dans un village au look des années cinquante en pleine jungle du Cambodge, Jeff Bridges en Champagne, chef des Statesman, Channing Tatum en Tequila, l’équivalent de Eggsy chez les Statesman, et Halle Berry, la technicienne Ginger Ale, font chacun environ 3 petites apparitions et celui qui est décrit comme faisant une brève apparition, Sir Elton John a plus de scènes que les artistes mentionnés, incluant les présences les plus drôles.
L’humour et le langage vulgaire demeurent des éléments du film, et aident quelque peu à garder l’intérêt jusqu’à la fin. D’une durée de 2 h 21 minutes, celui-ci aurait pu subir quelques coupures de plus et être réduit à une durée de 2 heures, cela aurait été amplement suffisant.
Note : 2.5/5
Texte révisé par : Johanne Mathieu