Gentils méchants?
Par : Martial Genest
L’adaptation de livres vers le cinéma n’est pas toujours une réussite à coup sûr. Certains sont devenus des classiques du cinéma, d’autres n’ont pas terminé la trilogie duquel ils étaient tirés.
En salle dès aujourd’hui, le vendredi 22 avril, Les méchants, version française de The Bad Guys, est une adaptation des livres pour enfants du même nom. Ce film est autant pour les amateurs des livres pour enfants que pour les amateurs de dessins animés. Le scénario est très simple : après une longue carrière criminelle, il ne reste qu’un seul coup que les bad guys n’ont pas accompli, c’est-à-dire le vol du dauphin doré. Tous ceux qui ont tenté de se l’approprier sans l’avoir remporté furent capturés. Est-ce que les bad guys vont réussir?
Il est facile de regarder ce film et de faire le lien avec le film Ocean Eleven. La mise en œuvre du coup, les différents déguisements de chacun et bien sûr le risque d’être découvert à chaque seconde. Contrairement à ce qu’on retrouve de plus en plus dans le cinéma d’animation, ce film utilise le style plus impur des animateurs d’une autre époque, avant la venue de l’animation par ordinateur. Le mélange de la trame sonore, la technologie et le style d’animation utilisée, donne un aspect intemporel au film.
Comme dans tous les films pour un jeune public, une leçon de vie qui porte à la réflexion y est insérée et Les méchants n’en est pas différent pour autant. Il s’agit de la mention de stéréotypes et du jugement que l’on porte envers une personne simplement pour ce qu’elle représente. Une belle morale qui passe très bien par ce film d’animation. Ayant assisté à la présentation en VOA, j’espère que la sélection des acteurs pour faire les voix sera tout aussi judicieuse.
Note : 3/5
Texte révisé par : Johanne Mathieu