un magazine web axé sur la culture d’ici

Visionnement: Washington Black

Science et esclavage

©20th Century Television – Washington Black

Par : Martial Genest

Washington Black, le roman de l’auteur canadien Esi Edugyan, est adapté pour le petit écran en une mini-série. Celle-ci sera diffusée sur la chaîne de visionnement continu, Disney+, dès le 23 juillet prochain. J’ai eu le plaisir de voir les quatre premiers épisodes de cette série de huit.

Synopsis

Un jeune esclave nommé George Washington Black, travaille dans une plantation de canne à sucre dans les Barbades. Lorsque Christopher ‘Titch’ Wilde, l’excentrique frère du maître des lieux arrive. Cet homme aux idées scientifiques et abolitionnistes recrute le jeune Washington pour l’aider avec la construction de son engin volant. Suite à une tragédie, les deux devront s’enfuir. Mais Erasmus Wilde veut que George Washington Black paye pour cela et il a même recours à des chasseurs de primes.

Themes difficiles

Lors des premiers moments sur la plantation, l’auditoire est vite confronté à l’esclavage et au suicide. Le nouveau maître de la plantation Erasmus Wilde est un homme violent et cruel, le suicide des esclaves est coûteux pour lui et il menace les survivants que le prochain à mettre fin à ses jours, il fera payer chèrement les survivants de sa famille.

Voyage dans le temps

La série se déplace du jeune ‘Wash’ qui travaille avec ‘Titch’ au jeune adulte qui habite Halifax et qui travaille sur le quai pour le déchargement des navires. Ceci est présenté en va-et-vient, qui pour certains pourrait être plus difficile à suivre.

Réalité et fantaisie

Les engins et inventions présentés dans cette série sont aujourd’hui des choses communes. Mais, tout comme le Nautilus du Capitaine Nemo, la machine volante de ‘Titch’ a des allures très SteamPunk, ainsi que le tracteur qu’il conduit lorsqu’il fait la rencontre du jeune ‘Wash’.

Note finale

Wahington Black démontre que les scientifiques sont plus intéressés par la poursuite de connaissances que par les origines des gens aux mêmes visions. Il trace une idée quelque peu fantaisiste tout en gardant une touche de réalité.

Note: 3/5