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Visionnement: Welcome to Marwen

Plus qu’un jouet

 © Universal

Par : Martial Genest

Avec le temps des fêtes vient toujours le lot de films à l’eau de rose hollywoodienne, avec une merveilleuse fin pour le plaisir de tous en se sentir bien. Welcome to Marwen est ce genre de film.

Basé sur l’histoire de Mark Hogancamp, qui est retrouvé en pleine rue après avoir été battu sauvagement par un groupe d’hommes parcequ’il est différent, le laisse avec des séquelles graves, incluant une perte totale de ses souvenirs. Celui-ci habite seul dans une petite maison avec ses poupées. Il a créé dans sa cour et une partie de son domicile plusieurs dioramas d’une ville fictive de Belgique à l’époque de la Seconde Guerre mondiale, dans lequel il lui est possible de travailler son art et de prendre en photo ses poupées. Sous la forte influence des médicaments et avec sa difficulté a communiquer, il transpose une grande partie de ses émotions dans ses jouets qui sont la représentation des gens qui l’entourent.

Le film à tous les éléments pour être excellent, le visuel, l’histoire touchante, de bonne scène humoristique et même une très bonne interprétation par Steve Carell de Mark Hogancamp, mais le film est disjoncté, les scènes manquent souvent de cohérence, tellement que parfois on a l’impression d’être sous l’influence des médicaments autant que le personnage principal. Sous la direction de Robert Zemeckis, nous avions déjà eu Forrest Gump, Cast Away et la trilogie de Back to the Future, donc la barre était haute pour Welcome to Marwen, mais comme l’avion de Cap’n Hogie celui-ci s’écrase en flamme très vite.

Quoiqu’une grande partie du film soit en animation informatisée pour faire bouger et parler les poupées, ceci n’est définitivement pas un film pour tous. Lors du visionnement il y avait un enfant de 5 ans dans la salle quoique le film soit classé 13 ans et plus, car les scènes de violence sont présentes et graphiques.

Note 2/5