Wakey Wakey en toute simplicité
©Stéfanie Laporte Gaudet/MatTv.ca
Le chanteur américain, Michael Grubbs, communément appelé Wakey Wakey, s’est arrêté, lui et son clavier, au Petit Campus de Montréal lundi dernier. Son passage dans la métropole était fort attendu et le sentiment était partagé par Grubbs qui avait montré son enthousiasme de venir au Canada.
Une voix qui nous berce
C’est à la chanteuse originaire de Montréal, Beyries, que l’on a remis la tâche d’assurer la première partie. Tout comme la tête d’affiche, elle a présenté son matériel dénué de tout artifice. Sous la forme acoustique, Beyries était sur la scène avec sa choriste afin de présenter les chansons qui se retrouveront sur son album qui devrait sortir le 24 février prochain.
Sa douce voix a touché plus particulièrement une spectatrice à la suite d’une reprise d’une chanson de Louis-Jean Cormier. « C’est Louis-Jean qui sera content de ta réaction », a-t-elle dit. Pourtant, bien que ce soit une belle chanson, la version offerte se frayait une belle place en direction de notre cœur. Personnellement, c’est la voix qui m’a conquise.
En guise d’introduction pour Wakey Wakey, Beyries a préparé la foule à l’accueillir chaleureusement puisqu’il a toujours un goût amer des élections présidentielles américaines. C’est sous une pluie d’applaudissements que le chanteur, aussi connu pour sa participation dans la série One Tree Hill (Les Frères Scott), est arrivé sur la scène, le sourire aux lèvres.
Après quelques chansons, il a mis au clair l’un de ces statuts qui avait suscité beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux où l’on voyait Michael Grubbs entouré de plusieurs membres de la série. Cette photo était accompagnée d’une phrase qui insinuait que les Montréalais pourraient recevoir une surprise lors de cette soirée. « Sorry, I fucking tried, man! »
Cela n’a pas empêché que les gens présents au Petit Campus ont reçu un spectacle à la hauteur de leurs attentes. En toute simplicité, humour et bonheur. En effet, Michael Grubbs a parsemé ses interventions de petites histoires personnelles mélangées de plaisanteries de bon goût. Il est incontestable qu’il a le sens de la répartie.
Contrairement aux spectacles auxquels nous sommes habitués d’assister, Wakey Wakey n’avait pas besoin d’artifices pour nous épater. Sa voix était suffisante pour nous envoûter et capter toute notre attention.
Il a terminé cette soirée sur une belle note où il a pianoté la chanson Light outside. Les quelques notes remplies de nostalgie étaient suffisantes pour que les spectateurs chantent cette pièce qui se retrouve dans une scène mémorable de la saison 7 de One Tree Hill. D’ores et déjà, les gens présents attendent son retour sur le sol montréalais.
Texte révisé par : Marie-Eve Brisebois