Vingt ans pour l’album Get Rich or Die Tryin
C’est devant une foule en délire que Curtis James Jackson dit 50 cent s’est produit au Centre Bell de Montréal dans le cadre de sa tournée the Final Lap. Cette tournée qui semble être la dernière du populaire artiste hip-hop, célèbre les 20 ans de son album qui l’a propulsé, Get Rich or Die Tryin’. Près de 14 000 personnes étaient à l’unisson dans la nostalgie des années 2000. Tout une ambiance de feu régnait au Centre Bell. Jeremih a ouvert le bal aux environs de 19h. Le chanteur de la très populaire chanson Birthday sex a interprété quelques uns de de se titres. Sa prestation accompagnée d’un impressionnant numéro de pole dancing offert par sa partenaire de scène a relevé la température de la salle et donné le ton pour la suite des choses!
Ensuite est arrivée la légende, nul autre que Busta Rhymes. Certains vous diront même qu’il était le clou de la soirée. Le vétéran de la scène hip hop, Busta Rhymes s’est présenté sur la scène avec son charisme légendaire, confortablement assis dans une luxueuse chaise ornée de vitraux. Sa cadence et son énergie ont particulièrement captivé la foule durant sa courte version de Don’t Cha, qu’il interprétait originalement avec les Pussy Cat Dolls. Du haut de ses 51 ans, Busta ne perd rien de sa fougue et de son énergie avec les années; il dansait, riait, et surtout il rappait avec le même plaisir que lorsque nous l’avions vu dans le passé notamment dans une tournée avec Snoop Dog. Celui qui a déjà détenu le record Guinness du plus grand nombre de syllabes prononcées par seconde sur une chanson a prouvé à ses fans que cet exploit n’a rien d’artificiel. « We don’t need special effects, we are the fucking special effects », s’est-il exclamé avant d’impressionner la foule avec le couplet qu’il signe sur la chanson Look at me now, de Chris Brown. En fin de prestation, il a a souligné le 20e anniversaire de l’album Get rich or die tryin’ de son confrère 50 Cent en donnant une douche de champagne à la foule énergisée.
50 Cent, à peine arrivée sur scène (on voyait son ombre) que déjà la foule était conquise. What up gangsta a été l’étincelle de départ et I get money n’a fait qu’ajouter de l’huile avant que 50 n’interprète son intemporelle Hate it or love it, qu’il co-signe avec The Game. La sensualité a été de nouveau mise de l’avant dans le deuxième segment avec l’interprétation de Magic stick alors que la foule était littéralement transportée dans un club de danseuse digne des grandes villes américaines. Best friend et 21 questions ont fortement résonné pendant ce segment, et les fans n’ont pas manqué de rapper(pour ne pas dire hurler) la célèbre ligne « I love you like a fat kid loves cake », lors de ce dernier morceau. Ensuite, 50 Cent , sourire jusqu’aux oreilles, vêtu de blanc, s’est téléporté du fond de la scène à l’avant pour P.I.M.P. À ce moment, et avec le titre suivant, If I can’t la foule ne se pouvait vraiment plus. Les effets flammes et confettis ont ajouté à l’ambiance de feu qui régnait au Centre Bell le 1er août. On peut dire que pour 50 Cent, c’est un pari réussi, car il a su a gardé tout le monde debout, mains vers le ciel, tout au long de sa prestation.
Ses fans au Canada pourront à nouveau (il y était le 31 juillet) le voir à Toronto le 22 septembre. L’artiste sera également de passage à Vancouver le 8 septembre, à Calgary le 10 septembre, à Edmonton le 11 septembre et à Winnipeg le 13 septembre.
Crédit photos : Maryse Phaneuf/Mattv