Le classique des classiques du temps des Fêtes vous en mettra (encore) plein la vue!
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Par : Myriam Bercier
Le jeudi 12 décembre a marqué le retour du classique du temps des Fêtes! Non, il ne s’agit pas de Ciné-Cadeau (qui reviendra à l’écran le 14 décembre) ou encore du monde secret du père Noël (disponible notamment sur YouTube), mais plutôt de Casse-Noisette. En effet, le ballet revient à Montréal pour la 56e fois et sera présenté du 12 au 30 décembre 2019 à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts deux fois par jour : à 13 h et à 19 h 30. Casse-Noisette détient d’ailleurs le record de longévité sur une même scène au Canada.
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Le spectacle s’ouvre avec les classiques messages de consignes de sécurité, or, ils sont dictés par des voix d’enfants, rendant ce moment un peu plus mignon qu’à l’habitude. Les décors, au début, ne sont qu’une sorte de toile transparente se superposant et permettant de voir les danseurs se mouvoir en arrière. Puis, les toiles se déplacent, et on aperçoit enfin le décor majestueux. Peter Horne, le responsable des décors, a une fois de plus visé dans le mille avec ses décors. Les costumes, sous la direction de François Barbeau, sont éclatants et impressionnants. Les mouvements des tissus sont tout simplement à couper le souffle. Le costume du Roi des bonbons, notamment, est fantastique, mais que dire des robes des danseuses!
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Le ballet est accompagné de l’Orchestre des Grands Ballets, formé de plus de 70 musiciens et dirigé par Dina Gilbert. Les tableaux se déploient à merveille sous l’égide de la musique de Tchaïkovski. Même s’il y a beaucoup de mouvement sur la scène, le spectateur ne se sent pas perdu et est ébahi face à la majestuosité du ballet. La synchronisation des corps des danseurs est impressionnante. Une douceur, une maîtrise et une grâce suintent des performances des danseurs et gardent le spectateur ébahi. Il y a d’ailleurs quelque chose d’extrêmement beau et de senti dans le lien entre Clara, le jeune personnage principal, et son soldat Casse-Noisette qui ne laissera pas le spectateur insensible.
Une heure avant chaque représentation, le comédien Jacques Piperni fait la lecture du conte aux intéressés, et un tirage est alors offert aux enfants âgés de 6 à 11 ans pour qu’un d’entre eux devienne la souris du jour. Cela signifie donc que déguisé en souris, il peut aller sur la scène avec les danseurs pour la représentation du jour. Il s’agit d’un moment très mignon. Le 12 décembre, la souris du jour s’appelle Sophia Monaco et a 6 ans. Évidemment, ces activités sont offertes uniquement aux détenteurs de billets.
Pour chaque billet acheté, deux dollars seront versés au Fonds Casse-Noisette, ce qui permet à des enfants défavorisés ou malades de venir voir Casse-Noisette gratuitement. Des bonbons sont également vendus au profit de ce fonds. Ce dernier sert également à offrir des ateliers éducatifs autour de la thématique du ballet ainsi qu’à l’entretien des costumes et du décor, c’est-à-dire que les fonds permettent également de conserver des décors et des costumes en bon état. Casse-Noisette est, oui, un ballet incroyable, mais également plus de 350 costumes, dont le coût moyen est de 2 500 $. La valeur du costume du Roi des bonbons, de loin le plus imposant, est de 20 000 $!
Le Roi des bonbons. ©Photos officielles
Casse-Noisette est un classique qui a toujours sa place sur la scène québécoise. Un conseil : si vous ne l’avez jamais vu, allez-y sans hésiter, vous n’en sortirez pas déçu!
Texte révisé par : Annie Simard