C’est hier soir, en direct de la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts que le gala de l’ADISQ faisait son retour en salle pour sa 43e édition. Après un gala en mode « Covid » l’an dernier, l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ) était fébrile de vivre son retour à la Place des Arts. C’était un moment très attendu, tant pour les artistes que pour le public présent dans la salle.
Animé pour une 16e année consécutive par le frétillant et plus que drôle Louis-José Houde, nous avons eu droit comme à l’habitude à une soirée fort divertissante. Sans contredit l’un des humoristes francophones les plus marquants de sa génération, Louis-José Houde est une référence incontournable dans le monde de l’humour au Québec. Véritable bête de scène, l’humoriste a su se tailler une place de choix dans le cœur du public québécois grâce à son talent, sa polyvalence et son charisme et il l’a prouvé encore hier soir. Il a lancé la soirée en faisant quelques blagues sur la pandémie et ses «dommages collatéraux» sur les arts et la culture. Et abordant les vagues de dénonciations et d’inconduites sexuelles, toujours un sujet chaud, Houde n’a pas manqué d’écorcher un peu au passage Alex Nevsky, Éric Lapointe, Julien Lacroix et même Joël Legendre.
En ouverture de gala, nous avons eu droit à une prestation touchante de la pièce musicale Flying, mettant en scène Angèle Dubeau & La Pietà. Elle a ensuite été rejointe sur scène par le poète et slameur David Goudreault qui nous a livré un puissant texte intitulé J’en appelle à la poésie. Le chanteur innu Scott-Pien Picard, le musicien CRi qui excelle dans la musique électronique, ainsi Roxane Bruneau se sont ajoutés au groupe pour interpréter chacun une pièce de leur répertoire.
Le rythme de la soirée a rapidement pris son erre d’aller alors que les récipiendaires et les prestations musicales se sont succédés sur la scène, entrecroisés par la remise de 12 trophées. Louis-Jean Cormier a été le premier gagnant de la soirée dans la catégorie Album de l’année – Adulte contemporain avec l’album Le ciel est au plancher, paru en avril dernier. Après une prestation très touchante de Charlotte Cardin, c’est Daniel Bélanger qui se voit remettre le prix de l’Album de l’année – Musique instrumentale avec Travelling. Dans la catégorie Spectacle en ligne de l’année – Francophone, c’est l’artiste Klô Pelgag qui s’est vu attribuer un Félix pour son spectacle VIVRE : Le Spectacle spectral.
À la suite de la prestation musicale country enlevante rassemblant Guylaine Tanguay, Léa Jarry, Alex Burger et Irvin Blais, le prix pour l’Artiste autochtone de l’année a été remis à Anachnid, une musicienne électronique canadienne d’origine autochtone vivant à Montréal.
Les artistes Simon Leoza et Vincent Vallières nous ont offert un aperçu de leur récente collaboration musicale. Par la suite, on nous a présenté le prix dans la catégorie Album de l’année – Country qui a été remis à Alex Burger qu’on a découvert à La Voix en 2020, pour l’album Sweet Montérégie. Le multi-talentueux Damien Robitaille qu’on a beaucoup vu rayonner sur le Web durant la pandémie, nous propose en prestation la chanson Dé-confiné, juste avant que l’artiste de musique électronique CRi reparte avec le titre de Révélation de l’année. Puis, ce fut au tour de Klô Plegag de récolter le trophée dans la catégorie Auteure ou compositrice de l’année pour son album Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, un 2e prix pour elle, lors de cette soirée.
Juste après la prestation musicale fort réussie d’Élage Diouf, FouKi et Dominique Fils-Aimé où les styles et les rythmes s’entrecroisaient, on a eu droit à la remise du prix pour l’Album de l’année – Rap. Connaisseur Ticaso, un rappeur auteur-interprète originaire de Montréal-Nord fut l’heureux récipiendaire avec l’album Normal de l’Est.
Parmi les 10 pièces musicales les plus appréciées et en nomination cette année, c’est la chanson À ma manière de Roxane Bruneau qui rafle les honneurs du prix de la Chanson de l’année. Dans la catégorie Groupe ou duo de l’année, ce sont Les Cowboys Fringants qui repartent avec le Félix en main.
Pour clore cette soirée toute en sobriété, empreinte d’un vent de fraîcheur et surtout d’espoir, c’est à l’animateur du gala, Louis-José Houde, qu’est revenu le privilège de présenter les deux derniers prix, soit interprètes masculin et féminine de l’année. C’est avec la plus grande surprise que le rappeur québécois FouKi s’est vu attribuer le trophée de l’Interprète masculin de l’année. Et dans la catégorie Interprète féminine de l’année, c’est l’excellente et très appréciée Roxane Bruneau qui s’est vue repartir avec un second Félix pour cette 43e édition du gala de l’ADISQ.
Bref, une soirée douce, agréable, sans flafla, sans scandale. Une soirée sous le signe des retrouvailles entre les artistes et le public.
Les nommés et les gagnants de ce 43e gala de l’ADISQ
Christian Gaulin
Retour sur le 43e gala de l’ADISQ
Une soirée qui couronne Klô Pelgag et Roxane Bruneau
Par : Christian Gaulin
C’est hier soir, en direct de la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts que le gala de l’ADISQ faisait son retour en salle pour sa 43e édition. Après un gala en mode « Covid » l’an dernier, l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ) était fébrile de vivre son retour à la Place des Arts. C’était un moment très attendu, tant pour les artistes que pour le public présent dans la salle.
Animé pour une 16e année consécutive par le frétillant et plus que drôle Louis-José Houde, nous avons eu droit comme à l’habitude à une soirée fort divertissante. Sans contredit l’un des humoristes francophones les plus marquants de sa génération, Louis-José Houde est une référence incontournable dans le monde de l’humour au Québec. Véritable bête de scène, l’humoriste a su se tailler une place de choix dans le cœur du public québécois grâce à son talent, sa polyvalence et son charisme et il l’a prouvé encore hier soir. Il a lancé la soirée en faisant quelques blagues sur la pandémie et ses «dommages collatéraux» sur les arts et la culture. Et abordant les vagues de dénonciations et d’inconduites sexuelles, toujours un sujet chaud, Houde n’a pas manqué d’écorcher un peu au passage Alex Nevsky, Éric Lapointe, Julien Lacroix et même Joël Legendre.
En ouverture de gala, nous avons eu droit à une prestation touchante de la pièce musicale Flying, mettant en scène Angèle Dubeau & La Pietà. Elle a ensuite été rejointe sur scène par le poète et slameur David Goudreault qui nous a livré un puissant texte intitulé J’en appelle à la poésie. Le chanteur innu Scott-Pien Picard, le musicien CRi qui excelle dans la musique électronique, ainsi Roxane Bruneau se sont ajoutés au groupe pour interpréter chacun une pièce de leur répertoire.
Le rythme de la soirée a rapidement pris son erre d’aller alors que les récipiendaires et les prestations musicales se sont succédés sur la scène, entrecroisés par la remise de 12 trophées. Louis-Jean Cormier a été le premier gagnant de la soirée dans la catégorie Album de l’année – Adulte contemporain avec l’album Le ciel est au plancher, paru en avril dernier. Après une prestation très touchante de Charlotte Cardin, c’est Daniel Bélanger qui se voit remettre le prix de l’Album de l’année – Musique instrumentale avec Travelling. Dans la catégorie Spectacle en ligne de l’année – Francophone, c’est l’artiste Klô Pelgag qui s’est vu attribuer un Félix pour son spectacle VIVRE : Le Spectacle spectral.
À la suite de la prestation musicale country enlevante rassemblant Guylaine Tanguay, Léa Jarry, Alex Burger et Irvin Blais, le prix pour l’Artiste autochtone de l’année a été remis à Anachnid, une musicienne électronique canadienne d’origine autochtone vivant à Montréal.
Les artistes Simon Leoza et Vincent Vallières nous ont offert un aperçu de leur récente collaboration musicale. Par la suite, on nous a présenté le prix dans la catégorie Album de l’année – Country qui a été remis à Alex Burger qu’on a découvert à La Voix en 2020, pour l’album Sweet Montérégie. Le multi-talentueux Damien Robitaille qu’on a beaucoup vu rayonner sur le Web durant la pandémie, nous propose en prestation la chanson Dé-confiné, juste avant que l’artiste de musique électronique CRi reparte avec le titre de Révélation de l’année. Puis, ce fut au tour de Klô Plegag de récolter le trophée dans la catégorie Auteure ou compositrice de l’année pour son album Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, un 2e prix pour elle, lors de cette soirée.
Juste après la prestation musicale fort réussie d’Élage Diouf, FouKi et Dominique Fils-Aimé où les styles et les rythmes s’entrecroisaient, on a eu droit à la remise du prix pour l’Album de l’année – Rap. Connaisseur Ticaso, un rappeur auteur-interprète originaire de Montréal-Nord fut l’heureux récipiendaire avec l’album Normal de l’Est.
Parmi les 10 pièces musicales les plus appréciées et en nomination cette année, c’est la chanson À ma manière de Roxane Bruneau qui rafle les honneurs du prix de la Chanson de l’année. Dans la catégorie Groupe ou duo de l’année, ce sont Les Cowboys Fringants qui repartent avec le Félix en main.
Pour clore cette soirée toute en sobriété, empreinte d’un vent de fraîcheur et surtout d’espoir, c’est à l’animateur du gala, Louis-José Houde, qu’est revenu le privilège de présenter les deux derniers prix, soit interprètes masculin et féminine de l’année. C’est avec la plus grande surprise que le rappeur québécois FouKi s’est vu attribuer le trophée de l’Interprète masculin de l’année. Et dans la catégorie Interprète féminine de l’année, c’est l’excellente et très appréciée Roxane Bruneau qui s’est vue repartir avec un second Félix pour cette 43e édition du gala de l’ADISQ.
Bref, une soirée douce, agréable, sans flafla, sans scandale. Une soirée sous le signe des retrouvailles entre les artistes et le public.
Les nommés et les gagnants de ce 43e gala de l’ADISQ
Album de l’année – Adulte contemporain
Album de l’année – Musique instrumentale
Spectacle en ligne de l’année – Francophone
Artiste autochtone de l’année
Album de l’année – Country
Révélation de l’année
Auteur.e ou compositeur.trice de l’année
Album de l’année – Rap
Chanson de l’année
Groupe ou duo de l’année
Interprète masculin de l’année
Interprète féminine de l’année
Crédit photo de la couverture : Julien Faugère
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Patrick Watson et l’Orchestre FILMharmonique
Le Petit Prince de l’Orchestre Métropolitain
Les Violons de l’Espoir et l’Orchestre Philharmonique du Québec