Un spectacle de campagne
Par : Lucia Cassagnet
Patrice Michaud était de passage au Théâtre Maisonneuve mercredi dans le cadre des Francos de Montréal, présenté par Les grands spectacles Bell, accompagné de Tom Chicoine.
Tout juste avec un chapeau de cowboy, une veste beige et sa guitare, Tom Chicoine a présenté la première partie du spectacle de Patrice Michaud. Accompagné de son guitariste, David Marchand, Tom a partagé son histoire de déménagement à Montréal, de rencontres de rue et de perte d’amour. C’est un grand bout de chemin depuis la route 137, où ce musicien émergent a fait voyager l’audience dans un court spectacle conceptuel.
Une thématique spatiale
Le spectacle de Patrice Michaud débute en 1977. Le 5 septembre de cette année, la sonde Voyager 1 est lancée. C’est le début du futur spatial. Quatre jours plus tard, ses parents se marient. C’est le début de son futur.
Sur la scène, il y avait une auréole de lumière déposée autour des musiciens. Il y a eu une visite surprise d’un personnage inconnu, il y avait des références à la sonde et des images projetées de sa trajectoire. La thématique spatiale faisait le tour du spectacle, tant dans les anecdotes et les petits bouts entres les chansons, que par les effets des lumières qui suivaient l’auréole de plusieurs couleurs.
« Ce show, c’est un retour dans le futur. » – Patrice Michaud
Un voyage dans le temps
L’auteur-compositeur-interprète originaire de Cap-Chat avait hâte de revenir sur les scènes montréalaises. Après la pandémie qui a gardé les artistes dans l’incertitude, ce musicien et sa gang jouent chaque spectacle comme si c’était le dernier. En remerciant le public après chaque chanson, c’était difficile de pas reconnaître l’amour de Patrice envers sa musique.
Son spectacle était rempli de bonnes chansons – les plus connues chantées en choeur par le public – de talent musical grâce aux artistes qui l’accompagnent, le Quatuor esca et son équipe aux guitares, à la batterie et au clavier. Il a aussi été ponctué par un humour assez piquant, avec des commentaires qui faisaient rire à cœur léger les spectateurs.
« Mesdames et messieurs, veuillez détacher vos ceintures. On vous souhaite un beau voyage désorganisé. » – Patrice Michaud
Le grand fil conducteur était ses mercredis soir en Gaspésie quand il était jeune et allait patiner à l’aréna publique. Une cassette des meilleurs hits de 1994 jouait sans arrêt, et ces chansons aujourd’hui sont un voyage dans le temps pour Patrice. Afin de partager ce voyage avec le public, il a chanté Living on my own de Freddie Mercury, sur quoi toute la salle s’est levée et est restée debout pour le reste de la soirée.
Crédit photo : Gabriel Talbot
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