Une autre nuit magique
Par : Marie-Christine Jeanty
Les soirées passées en compagnie de Dominique Fils-Aimé pour moi sont toujours uniques et magiques. J’ai eu la chance de la voir au Théâtre Outremont, mais là au Festival International de Jazz de Montréal, le tout a pris une autre dimension. Le public l’attendait et a été une fois de plus servi. Quelle beauté d’âme et surtout quel talent qui ne laissent personne indifférent. Avec sa voix envoûtante et ses chansons qui parlent de guérison et de réconciliation, doublées de son aura apaisante, ce spectacle nous a remplis d’espoir et d’amour.
Dominique Fils-Aimé nous a offert, depuis 2018, trois albums en quatre ans. Ses albums consistent à une relecture très intime de la musique afro-américaine par l’artiste. Le son va du blues au jazz en passant par la soul. Dans le spectacle tiré du dernier album de sa trilogie, Three Little Worlds, la reine de la new soul penche résolument du côté du jazz, et sa voix caressante se mêle parfaitement aux instruments de l’orchestre qui l’accompagne. De la musique inspirée, inspirante et du velours pour les oreilles. Le public, une fois de plus, est rentré dans son univers bien lumineux.
En première partie, Hanorah, une jeune chanteuse montréalaise de talent et aux textes très engagés. Elle est très vocale concernant les violences sexuelles envers les femmes. C’est un nom définitivement à retenir. Assister à un spectacle de Dominique Fils-Aimé et son équipe de musiciens si talentueux, c’est, je le réitère, accepter d’entrer dans cette bulle et se laisser envelopper tout doucement par les fréquences de son univers. Une fois de plus, j’ai adoré me laisser emporter.