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De retour à l’état Choses Sauvages

Qui a dit que les punks ne savaient pas danser ?

Crédit photo : Photo officielle / Marc-André Dupaul

Par : Marin Agnoux

C’est au Club Soda ce vendredi 25 avril que nous nous sommes tous retrouvés pour danser lors du lancement du 3e opus de notre groupe de post-punk québécois préféré, Choses Sauvages !

Tout a commencé avec l’expérience de pop électronique proposée par la première partie d’Annie-Claude Deschênes. Un show pensé pour offrir un moment bien spécial au public, où chaque morceau s’enchaîne pour transformer le concert en une satire des normes quotidiennes. Annie-Claude Deschênes se lâche dans son personnage extravagant et sarcastique, avec un style très anglais, un revival new wave des années 80. Une parfaite mise en bouche de notre soirée avant l’arrivée des jeunes déjantés de Choses Sauvages sur scène !

Crédit photo : Photo officielle / Hamza Abouelouafaa

Le groupe arrive sur scène quelque peu après la fin de la première partie, composé pour l’événement de la moitié du groupe et amis de Commande de Bord. Les sept musiciens ouvrent avec Fixe, issue de leur dernier album, et alternent anciens et nouveaux morceaux. On ne sait plus où donner de la tête, les musiciens s’amusent et jonglent avec les styles, mêlant jazz fusion et post-punk. Le groove funk des basses et de la batterie fait vibrer la foule déchaînée, on se rentre dedans, on bouge.

C’est dans cette énergie solaire et cette pointe de folie que l’on voulait commencer l’été montréalais. Cours toujours, Level Up à l’intérieur, avec l’invitation du chanteur du groupe Commande de Bord sur ce dernier, la musique ne s’arrête pas et se mêle de passages instrumentaux rappelant les improvisations jazz de synthétiseurs des années 70. Le chanteur de Choses Sauvages, à la voix aiguë aux airs de Mathieu Chedid, donne toute son âme dans ses mélodies filantes et joue de son corps, dansant avec l’esprit punk.

La convivialité des artistes ne laisse personne indifférent ; le public profite du moment comme d’un instant entre amis, et on a l’impression que tout le monde se connaît, bien qu’il y a à peine quelques heures, on ne s’était jamais croisés. Le concert se termine, tout le monde reprend différentes directions, heureux, après avoir passé une soirée avec les 975 personnes qui ont rempli le Club Soda ce soir-là.