Un humour noir et blanc
Par : Martial Genest
Pour les gens qui avaient manqué la première mondiale de Country Gold lors du Festival international de films Fantasia, il était possible de se reprendre lors de la seconde projection, le samedi 23 juillet.
Ce film est la représentation satirique de la rencontre entre Troyal Brooks, un chanteur country en plein début de carrière et son idole musicale, George Jones. En 1994, à la suite d’un entretien télévisé, Troyal reçoit une lettre de George Jones, l’invitant à Nashville. Heureux et curieux de recevoir cette invitation de l’artiste qu’il admire depuis toujours, Troyal se rend à Nashville pour la rencontre. Le film qui se veut par moments sérieux, est parfois comme un train à grande vitesse quittant les rails. l’humour noir et la transition dans l’irréel sont présents tout au long du film. Quoique ceci puisse être difficile à suivre pour certains spectateurs, ceci est la marque de commerce de Mickey Reece.
Quoique ce n’était plus la première, Mickey Reece a tout de même été présent pour présenter son film avant le début de la projection et de retour à la fin pour la période de questions. Lorsque j’ai demandé à celui-ci pourquoi il avait présenté un film en noir et blanc, il a répondu :
« Celui-ci étant le second de la série après Alien, je voulais garder l’effet Time magazine des années 50. »
Lorsque questionné sur la difficulté d’interpréter le rôle principal et de réaliser le film en même temps, celui-ci a émis ce commentaire :
« Il est possible de diriger les acteurs en regardant dans un petit moniteur, mais d’être directement dans l’action est beaucoup plus simple car il est possible de diriger l’action tout en jouant sa partie. »
Mickey a partagé une petite anecdote avec le public. Son personnage est bien Garth Brooks, mais pour ne pas perdre les fonds reçus pour filmer, il a changé le nom de son personnage au nom véridique du chanteur, donc Troyal Brooks.
Mickey quitte la salle, mais promet qu’il y aura un troisième volet à la série.
Texte révisé par : Johanne Mathieu