Une amitié qui survit à tout
Par Lucia Cassagnet
Mercredi soir a eu lieu la première du nouveau spectacle présenté par la TOHU, Ghost Light : entre la chute et l’envol. Mettant en vedette le duo du cirque Maxim Laurin et Ugo Dario, cette création artistique est une ode à l’amitié.
Les cofondateurs de Machine de cirque, qui travaillent ensemble depuis 15 ans, présentaient pour la première fois leur dernier spectacle ensemble.
Avec une simple planche en bois, des costumes simples et beaucoup de sauts, les deux artistes sont passés à travers leur amitié.
Alternant entre des scènes loufoques et colorées, remplies d’enthousiasme, et des moments sombres, presque sans lumière, avec des costumes complètement noirs, les protagonistes ont partagé leur histoire.
« La « ghost light » est une lampe posée en haut d’un pied, lorsque le théâtre est dans le noir. Aussi appelée « sentinelle, » elle illumine contre les fantômes. »
La simplicité, tout simplement
Le thème de l’œuvre est la simplicité. Tant au niveau des éléments visuels que des accessoires. C’est les deux artistes et une planche en bois qui font le spectacle, rien de plus.
L’histoire aussi est assez simple, c’est un retour sur l’amitié des artistes, en partant de leur découverte de l’univers du cirque. On les voit se promener autour, sentir et toucher la planche. Découvrir les possibilités infinies d’amusement que celle-ci représente.
Puis, toute amitié à des moments difficiles, tout comme celle de Max et Ugo. Des chicanes, des problèmes d’égo, des peurs et des abandons sont aussi au programme.
Finalement, leur amitié résiste et ils se retrouvent dans leur amour du cirque.
La narration, présentée comme des moments de création, des pratiques et des vrais spectacles, aide à établir la chronologie de leur parcours.
Introduisant des moments comiques, des « fausses erreurs » avec Ugo et Max qui se plantent après être mal tombés de leur saut, rendent l’atmosphère légère entre les bouts de chicane.
Les sauts, impressionnants en soi, allaient avec la musique créée à partir des sons que faisait la planche lorsqu’elle touchait le sol. C’est avec une synchronisation parfaite que les deux artistes de cirque s’unissaient avec la planche.
Cette œuvre est un amour d’enfance. C’est l’amour de découvrir un ami pour la vie. C’est l’amour de découvrir une passion partagée pour la vie, aussi.
À la fin, après s’être présentés au public lors des applaudissements, Maxime et Ugo ont aussi mis de l’avant la planche, qui finalement était la troisième protagoniste du spectacle.
Les représentations se poursuivent jusqu’au 12 novembre.
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