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Ils étaient dix à la Place des Arts

Une intrigue qui surprend

Agatha Christie, ils étaient dix
Crédit photo : Gabriel Talbot Mattv

Par : Lucia Cassagnet

Qui n’a jamais entendu parler de l’écrivaine anglaise Agatha Christie ? Personne. Cette femme de lettres britannique est la romancière la plus vendue de tous les temps, et cela, pour une bonne raison. Elle est simplement brillante.

Basé sur son roman Ils étaient dix, la pièce de théâtre du même nom était présentée jeudi soir au Théâtre Maisonneuve, à la Place des Arts de Montréal. Avec une salle comble, remplie de potentiels détectives, l’énigme de M. O’Nyme était jouée par une répartition de comédiens impressionante. Entre Vincent Bellefleur, Vicky Bertrand, Jean-François Blanchard, Stéphane Blanchette, Marc-André Coallier, Maxime Cournoyer, Mireille Deyglun, Élizabeth Duperré, Pierre Gendron et Jonathan Michaud, l’histoire de la reine du crime prend vie.

Ce spectacle est une diffusion par Productions Martin Leclerc en collaboration avec La Comédie Humaine.

le premier meurtre dans Ils étaient dix
Crédit photo : Gabriel Talbot Mattv

Dix personnes, qui n’ont à priori pas de lien commun entre elles se font inviter sur une île quasi-déserte, perdue entre les rochers aux large des côtes anglaises. Monsieur A. N. O’Nyme, qui a vraisemblablement invité toutes ces personnes, n’est pas là. « Il arrive demain de Londres avec sa femme, » explique à tout le monde le personnage en charge de la maison, M. Roberts. 

Au courant de la soirée, une voix mystérieuse accuse chaque individu d’être coupable d’un crime. Les réactions s’enchaînent, certains dénient catégoriquement les accusations, d’autres se taisent et regardent ailleurs. L’intrigue débute lorsqu’un premier invité meurt après avoir bu du cognac.

Un par un, les personnages meurent. Les façons de mourir suivent une contine pour enfants, Les dix petits soldats. Cette contine qui est écrite sur le mur, accompagnée par dix soldats en plastique qui disparaissent au fur et à mesure que meurent les personnages…

Tous coupables d’un acte différent, ils vivent leurs vies sans culpabilité. Ou, en fait, ils font semblant de ne rien ressentir ?

Crédit photo: Gabriel Talbot Mattv

L’anxiété de se savoir condamné sans procès monte à la tête des personnages, qui commencent à avouer leurs crimes, donnant raison à la voix mystérieuse. Le destin des invités est scellé dès qu’ils acceptent de venir sur l’île, et personne n’échappe à la Justice. Et monsieur O’Nyme, dans tout ça ? Il reste invisible jusqu’à la toute fin.

Pour ceux qui connaissent le roman, ils savent qui est le véritable coupable. Toutefois, en bonne Agatha Christie fashion, cette adaptation théâtrale du roman se garde des surprises pour la fin.

Crédit photo: Gabriel Talbot

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