Une première rencontre déterminante!
©Mélodie Guay/ MatTV.ca
Par: Serge Guay
Pour moi, comme pour un bon nombre de Québécois, la musique country ne fait pas partie intégrante de ma culture musicale. Non pas que nous soyons dépourvus de représentants de ce genre musical; on s’y retrouve tout de même en Paul Daraîche, Patrick Norman ou pour les plus âgés…Willie Lamothe! Mais ces dernières années, une incursion country rock se dessine au Québec avec les visites de Shania Twain, Brad Paisley, Lady Antebellum et dernièrement, Florida Georgia Line
Ce samedi 12 août, je me plongeais dans cet univers si populaire chez nos voisins du sud. Première constatation, le chapeau de cowboy, ou devrais-je dire cowgirl, est à l’honneur en cette belle soirée d’été.
Pour entamer la soirée, le quintet canadien James Barker Band avait pour mission de préparer le terrain pour M. Urban. Dès la première chanson, on pouvait conclure que cette tâche serait facilement accomplie. Lors d’une nouvelle chanson intitulée Good together, Barker nous mentionne, dans un français un peu cocasse, qu’ils étaient récemment de passage au Festibière de Lotbinière. Vers la fin de leur performance, ils ont interprété un surprenant medley avec Lose yourself d’Eminem, Killing in the name de Rage against the machine, Superstition de Stevie Wonder et Play that funky music white boy de Wild Cherry. Ils concluent avec leur dernier single Chills. James Barker Band est un sympathique groupe qui aura su marquer son passage ici.
Sur le compte de 21:10, Keith Urban, banjo au cou, et son groupe entament Gone tomorrow here today suivi de l’énergique Long hot summer pour bien commencer ce spectacle tant attendu. Avec la ballade Break on me, la foule scintille à la lumière de cellulaires et de briquets. Enchaînant ses succès comme Somewhere in my car, Keith Urban semble né avec une guitare à la main tellement son aisance est déconcentrante
En communiquant avec son public et lisant les affiches des fans une après l’autre, il remarque une de celles-ci en particulier, sur laquelle on pouvait lire « Team Bride ». Il n’en fallu pas plus pour qu’il invite la future mariée et ses amies à monter sur la scène, tentant même de rejoindre le futur époux au téléphone! S’en suivit la superbe Blue Ain’t your color, suivi d’un émouvant et touchant hommage bien senti à son idole Glen Campbell avec la chanson Wichita Lineman. Nous avons eu droit à une belle surprise par la suite pour You gonna fly, accompagné du Beauceron Robbie Johnson.
M. Urban poursuit sa séduction en allant chanter dans la foule, tout au haut d’une des sections, et en donnant même sa guitare à une fan autant ébahie qu’hystérique. Après son succès Fighter en duo avec Carrie Underwood sur les écrans et Somebody like you, il revient basse en main pour la chanson John Cougar, John Deere, John 3:16 incluant des extraits de Jack and Diane, No woman no cry et So lonely.
Pour clore le spectacle, son méga succès Wasted time. Le rappel est une formalité et il se présente seul à la guitare pour le classique Hallelujah, chanté en choeur avec la foule et tout à fait remarquable. Il suit ceci de Raise em up, mixé avec With or without you de U2… tout simplement enivrant!
Plus d’une dizaine de minutes après le spectacle, alors que les gens quittaient le Centre Bell, Keith Urban charme encore avec des signatures d’autographes et des poignées des mains aux gens présents à l’avant-scène; très généreux ce M. Urban! Si l’artiste australien Keith Urban était plus connu comme étant le mari de la célèbre actrice Nicole Kidman que par sa musique, son spectacle de ce soir ne peut que changer la donne; pour moi, c’est déjà fait!
Crédit Photo: ©Mélodie Guay/ MatTV.ca
Texte révisé par: Marie-France Boisvert