
Par : Martin Postel-Vinay
Voila dix ans que les légendes de la musique électronique Kraftwerk n’étaient pas venu à Montréal. Fidèles à leur style minimaliste, les quatre membres du groupe allemand sont restés derrière leurs moniteurs lumineux, presque figés, comme des robots. L’ensemble du show visuel se racontait via les écran devant et derrière eux, et illustrait parfaitement leur univers très froid et rigide.

Le son était impeccable, porté par l’acoustique exceptionnelle de la salle Wilfred-Pelletier. Chaque note, chaque rythme électronique résonnait parfaitement, rendant l’expérience encore plus immersive. Le public a pu redécouvrir des morceaux emblématiques comme Autobahn, Trans-Europe Express ou The Robots, des titres qui ont marqué l’histoire de la musique électronique.

Assister à un concert de Kraftwerk, c’est un peu comme faire un voyage dans le temps, revisiter les origines d’un genre qui influence encore énormément d’artistes. Sans eux, la techno, l’électro-pop ou même certains courants du hip-hop n’auraient peut-être pas vu le jour sous cette forme. Des groupes comme Daft Punk, Depeche Mode ou The Chemical Brothers s’inspirent clairement de leur univers, et eux même continuent d’inspirer les artistes d’aujourd’hui et de demain.

Ce concert était une belle démonstration de leur impact et de leur modernité, même après tant d’années. Un moment unique, où l’humain et la machine fusionnent pour créer une expérience sonore et visuelle hors du temps.
Crédit photo : Martin Postel-Vinay/Mattv