un magazine web axé sur la culture d’ici

Landmvrks, un concert à trois têtes

Le mois de septembre ne s’arrête plus !

Crédits Photo : Landmvrks

Par : Marin Agnoux

Les portes du MTELUS s’ouvrent à 19h pour la grande soirée de concert portée par les Français Landmvrks et Novelists.

À l’affiche ce soir, quatre groupes pour un public qui ne montre pas une once de fatigue.

La soirée se lance d’emblée sous la force des deux groupes Resolve et Silly Goose. Après quelques minutes de pause, c’est Novelists qui reprennent la scène.

Accueillis avec beaucoup d’enthousiasme par le public montréalais, Novelists n’est pas un livre qu’on peut juger à sa couverture. Le groupe, au style assez opposé à ce qu’on imagine souvent de la scène metal, emporte le public dans des riffs brutalement mélodiques et des screams parfaitement maîtrisés par la chanteuse.

Ils amènent même parfois des refrains pop et des solos de guitare épiques, qui savent plaire aux amateurs de la scène néo-metal.

Sous les neuf coups de 21h, l’ambiance se pose, la salle s’éteint, et une trame sonore se lance. Landmvrks ne sont plus très loin.

Crédit Photo : Landmvrks

La scène metal est connue pour avoir un public exceptionnel, mais je dois dire que j’ai rarement vu autant d’engouement que pour le show de Landmvrks ce soir. Dès leur entrée sur scène, la foule chante en chœur

toutes les paroles des morceaux, sans en perdre un mot. Pour ceux qui ne connaissent pas cette scène, cela peut sembler surprenant au premier abord. Mais la communauté metal est fidèle à ses groupes — et à juste titre. Ce soir, Landmvrks prouvent qu’ils savent tout faire.

Jeunes, mais déjà forts de quatre albums, ils ont sans doute grandi entre Bring Me The Horizon et Linkin Park. Ils se démarquent par un mélange musical parfaitement maîtrisé. Entre rap, pop et néo-metal, le groupe traversent les genres au sein d’un même morceau avec une aisance impressionnante.

Que leur musique plaise ou non importe peu : quoi qu’on dise, Landmvrks savent faire le show. Et c’est toujours bon — la preuve, c’est le public. Le monde était là pour eux, et personne ne voulait en rater une miette.

Visage, Death, Suffocate… Le groupe joue tous ses morceaux en apportant des nuances tout au long du concert. Parfois acoustiques, parfois d’une violence extrême, leurs morceaux provoquent l’un des meilleurs wall of death que j’ai pu voir au MTELUS. Et à d’autres moments, assez imprévus, le chanteur, seul sur scène, graffe sur une toile.

Landmvrks soulève le public montréalais dans une euphorie grandissante, et on souhaite déjà les revoir fouler le sol des salles québécoises.