FouKi, Joe Rocca & Romeo Elvis x Le Motel réunis sur une même scène
© Benoît Rousseau
Par : Rosalie Dion
Une énergie intense régnait entre les murs du MTELUS le 9 juin, soir du concert qui réunissait trois artistes influents de l’univers du rap au Québec et en Belgique. Le public accompagnait toutes les paroles et s’y donnait à coeur joie.
À 21 ans, je me sentais comme la mère qui amène ses enfants à un spectacle. L’âge moyen du public devait se situer à 16 ans, environ. Le ratio personne/casquette était en moyenne de 1:1, sans oublier les hoodies et les Vans noirs et blancs.
La soirée a débuté avec FouKi, un artiste du Plateau Mont-Royal qui a lancé sa carrière récemment. Son titre, Gayé, qui signifie « être bien high » en créole haïtien, est un terme dérivé du mot « égaré » et est l’une de ses chansons les plus connues. Le public a accueilli le début de cette chanson avec fort enthousiasme : tous dansaient et chantaient au rythme des verses. L’artiste a définitivement été l’artiste-phare de la soirée. FouKi a une attitude détendue, sympathique et très terre à terre : il a une personnalité que j’ai particulièrement appréciée.
© Frédérique Ménard-Aubin
Joe Rocca était le deuxième artiste à venir faire danser le public, habillé d’un gigantesque manteau en fausse fourrure bleue. Le membre de la formation Dead Obies a présenté quelques-unes de ses chansons les plus connues, dont Commando. Il faut cependant être un fan de voix (très) nasillarde pour apprécier Joe Rocca à son plein potentiel. C’est probablement l’une de ses particularités, mais ce style de voix n’est définitivement pas pour tout le monde.
La soirée s’est terminée sur les notes de Romeo Elvis, un rappeur belge. À ma grande surprise, un très grand nombre de personnes, surtout des Belges et des Français, étaient présentes pour voir l’artiste dont je ne connaissais que le nom. À son arrivée, les fans criaient comme si leur vie en dépendait. Un autre artiste à découvrir pour ceux qui affectionnent le rap belge.
© Frédérique Ménard-Aubin
C’était un spectacle enivrant, où les Francos ont été une vitrine sur le talent de trois artistes du monde du rap.
Crédit photo en couverture : © Frédérique Ménard-Aubin
Texte révisé par : Annie Simard