De tous les fronts
Par : Martial Genest
Tout comme le retour à l’heure normale est un signe précurseur de la noirceur hâtive, l’automne est aussi annoncé depuis plusieurs années par la sortie d’un nouveau jeu Call of Duty, et cette année la date de prédilection était le 5 novembre avec le lancement de Call of Duty Vangard.
Pour le 18ème titre de la franchise, c’est un retour à la Seconde Guerre mondiale, et le tout débute avec une mission entreprise par une équipe formée des meilleurs soldats provenant des différents théâtres de combat, de La Russie glaciale à la jungle tropicale du Pacifique. Alors qu’ils sont capturés, ils revivront des événements les ayant conduit vers cette mission. Ce qui est intéressant est que vous devez prendre le rôle de chacun des menmbres de l’unité spéciale et compléter une mission dans leur peau. Chacun ayant des aptitudes différentes vous devrez adapter votre style de combat à celui-ci du personnage que vous contrôlez.
Le changement de personnage, la qualité des graphiques et du son, cela est bien beau, mais nous sommes de plus en plus habitués à des mondes ouverts dans nos jeux vidéo, et de voir qu’après dix-huit titres à son actif, Activision force encore le joueur dans un tunnel. Peu importe le type de missions, même alors que vous pilotez un avion, il est très facile d’obtenir l’avertissement que vous quittez la zone de la mission. Le jeu ne permet pas encore au joueur une grande latitude sur la stratégie à utiliser pour compléter la mission. Le tout existe déjà dans les jeux offerts par d’autres studios, Ghost Recon d’Ubisoft vient très vite en tête. Avec les capacités de la nouvelle génération de consoles, le jeu doit lui aussi passer à la nouvelle génération et le son et l’image ne sont plus suffisants pour combler le joueur et lui permettre de planifier tel un soldat et non simplement réagir aux embûches placées sur son chemin tel un robot.
Pour les fins d’évaluation, les tests furent effectués sur la console PS5. Le jeu est disponible sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series et PC.
Note de 6/10