Du scepticisme à la fascination
Par : Sylvie Tardif
Après de multiples tournées au Québec et en Europe, Messmer faisait son entrée montréalaise le 21 octobre dernier au Cabaret du Casino avec son tout nouveau spectacle intitulé 13Hz pour faire référence aux ondes cérébrales.
Le fascinateur entre en scène sous des faisceaux lumineux rapides et puissants et une musique rythmée digne d’une vedette de science-fiction. Sur un écran géant, au-dessus de la scène, est inscrit un message en anglais qui nous invite à garder le contrôle. La mise en scène met la table.
D’entrée de jeu, Messmer nous explique le déroulement de la soirée. Certains sujets seraient plus sensibles à l’hypnose. Il nous explique que l’intensité cérébrale se manifeste par une fréquence ondulatoire allant du sommeil (ondes delta de 0.5 à 4Hz), à la relaxation (ondes thêta de 4 à 7 Hz), à l’éveil calme (ondes alpha de 8 à 13 Hz) ou à une intensité plus forte. La portée scientifique de cette présentation est rassurante, mais je demeure sur mes gardes à l’affut d’un subterfuge.
Messmer nous invite alors à un premier test de trois sur notre réceptivité à son magnétisme. Sa voix change, son rythme se fait plus lent, des gens tombent en état de sommeil presque immédiatement. Il prend certains esprits sous son contrôle avec une facilité déconcertante créant une fascination parmi un public attentif et amusé. Il invite donc les personnes qui semblent les plus réceptives à le rejoindre sur scène.
Pendant deux heures, il les tiendra captives pour notre plaisir. Il fera de trois spectateurs des corps si raides qu’il pourra s’en servir comme marche d’escaliers que son assistante Bellair descendra sous nos regards ébahis. J’étais sceptique, mais force est de constater que Messmer a un magnétisme hors du commun.
Si vous souhaitez découvrir ou redécouvrir un spectacle où l’hypnose est au cœur de l’expérience, vous pouvez consulter le site officiel de Messmer pour ces prochaines dates de spectacle visitez son site web.