Satriani sans répit pour ses fans!
© François Daoust/MatTv.ca
Par : Serge Guay
Pour son retour en sol canadien, c’est à Montréal, à la salle M Telus, que Joe Satriani débute cette courte tournée canadienne qui le mènera ensuite en Europe.
Première constatation, M.Satriani et ses trois musiciens feront cavaliers seuls sur scène pour cette soirée qui ne comportera pas d’artistes invités.
L’heure de tombée est respectée et sur le coup de 20:00 heures, Satriani et sa bande nous catapulte Energy ,tiré de son plus récent album What happens next. Quelques instants plus tard, le virtuose ravi ses fans avec sa pièce phare Satch Boogie en référence à son surnom de Satch. À la fin de cette pièce, Satriani en profite pour saluer ses fans tout en manifestant son plaisir d’être de retour à Montréal. Il nous présente tour à tour les talentueux membres de son quatuor en Mike Keneally à la guitare et aux claviers, Brian Beller à la basse ainsi que Joe Travers à la batterie. Joe Satriani nous livre ensuite Cherry Blossom, tirée aussi de l’album What happens next, qui n’est pas sans rappeler les plus beaux airs de Carlos Santana. S’en suit Flying a blue dream de l’album du même nom. Énergique retour sur l’album What happens next avec la pièce Thunder high on the mountain, sur cette scène Satriani est tel un fauve dans sa tanière, la maîtrise de son instrument est à couper le souffle! Par la suite, M. Satriani nous ramène en 1998 avec l’imposante pièce Ceremony, apparue sur son septième album en carrière, Crystal planet. Avant de prendre une courte pause bien méritée, le quatuor nous livre la pièce Is there love in space?, alors un retentissant duel de guitares entre Joe Satriani et Mike Keneally nous laissera un souvenir impérissable en cette fin de première partie de spectacle!
En retour d’une courte pause, M. Satriani prend parole pour nous raconter l’un de ses bons souvenirs d’enfance, lors d’une balade en voiture durant laquelle son père écoutait sa chanson préférée Sleep Walk, du duo Santo & Johnny datant de 1959. Il a eu l’occasion de rencontrer le duo et d’avoir leur approbation pour reproduire cette historique balade qu’il nous a brillamment livré en ce début de deuxième partie. Quelques titres plus tard, c’est au tour de M. Joe Travers de nous démontrer toute l’étendue de son talent avec un impressionnant solo de batterie. C’est une véritable orgie de notes que compose la performance de Joe Satriani et ce, très bien épaulé par Mike Keneally. Le spectacle s’achève avec, entre autres, la ballade Always with me, Always with you de son deuxième album Surfing with the Alien. Si toute bonne chose a une fin, le rappel, lui, est inévitable. C’est avec Summer song que Satriani nous laissera un bon souvenir de cette visite. Joe Satriani, avec son crâne dénudé, ses verres fumés, un look d’extraterreste (son jeu à la guitare est presque inhumain), sa performance et son corps d’athlète, ne laisse jamais croire que le virtuose atteindra 62 ans le 15 juillet prochain! Même si dans son format exclusivement musical, sa musique n’est pas accessible à tous, il n’en demeure pas moins que Joe Satriani est l’un des plus influents guitaristes de sa génération et est tout à fait reconnu et vénéré de ses pairs.
Un jour, je pourrai dire que j’ai vu et apprécié une grande performance en spectacle du maître Joe Satriani!
Crédit photo : © François Daoust/MatTv.ca
Texte révisé par : Marie-France Boisvert