Une célébration musicale
Par : Lucia Cassagnet
C’est dans la salle classique du théâtre MTelus que Vincent Roberge, plus connu par son nom de scène Les Louanges, a présenté un spectacle qui était haut en attentes. Avec une salle remplie de spectateurs prêts à faire la fête, Roberge a su délivrer toute une performance. Présenté par Bonsound, YellowStraps et Les Louanges ont enchaîné des chansons et ont créé une ambiance digne des audiences montréalaises, mélangeant les musiques belges et québécoises harmonieusement.
Le public, quelques minutes avant le début début du spectacle, était déjà bien réchauffé, en train de chanter à l’unisson un « bonne fête » assez peu synchronisé mais qui avait beaucoup d’amour tout de même. Un parterre qui était rempli à craquer, plusieurs la boisson en main, et une impatience qui électrisait le théâtre, encourageant les artistes à débuter. Enfin, à 20h15, l’artiste de Bruxelles, son micro, un ordinateur et son guitariste Victor ont donné la note de départ. Dès la première chanson, les spectateurs applaudissaient, dansaient et chantaient en chœur avec le musicien.
L’artiste européen a présenté des chansons qui ont étaient reprises par le public, présentant même une nouvelle chanson exclusive qui n’est pas encore sortie. YellowStraps a su préparer l’ambiance pour être dans un haut niveau à l’arrivée de l’artiste principal de la soirée. Il revient à Montréal les 2 et 3 juillets dans le cadre du Festival de Jazz.
Tant d’amour pour la scène
Puis, avec des applaudissements qui espéraient accélérer l’arrivée du musicien sur la scène, Les Louanges est apparu avec une panoplie de musiciens qui l’accompagnaient. Lors de ce huitième spectacle de sa tournée, l’artiste natif de Lévis a maintenu une excellente énergie, le public a suivi sa cadence à travers les chansons, parfois chantant plus fort que Roberge lui-même.
Ce fût une combinaison d’expériences sonore et visuelle. La voix et les instruments se balançaient en intensité afin d’augmenter les moments clés dans les chansons. Et pour venir compléter, un mélange de jeux d’images avec des toiles, des lumières et des ombres créait des figures humaines qui dansaient au son de la musique. Lorsqu’un mystérieux saxophoniste est monté sur la scène, tout le public au complet était en délire, les acclamations faisant éclater les niveaux d’énergie déjà élevés.
Quelques titres très connus de l’artiste ont été chantés en chœur par l’entièreté de la salle, entre autres, Cruze, La nuit est une panthère, Jupiter, mais plusieurs autres aussi! Dès les premières notes jusqu’à la fin, les fans dans la salle ont savouré les performances en chantant et en dansant. Les Louanges a pris une petite pause du chant pendant quelques minutes pour préciser « j’aime pas trop jaser entre les tounes, j’aime ça quand ça roule. » Ce qu’il a démontré en enchaînant des chansons une après l’autre pendant près d’une heure dès son arrivée sur la scène.
La sincérité chantée
Après avoir enchaîné des hits, moment émouvant où Vincent Roberge s’est mis à nu avec le public, où il a partagé que « s’il y a bien une place où je me sens chez nous, où je me bats pas avec moi-même, où j’ai l’impression d’appartenir et d’être quelqu’un, c’est ici. » Il va sans dire que la salle a retourné une vague d’amour inconditionnelle lorsque l’artiste a partagé ce moment intime. Ça n’a pas pris beaucoup de temps avant que l’acclamation « Vincent ! Vincent ! » monte jusqu’à faire vibrer le théâtre, coupant la parole à l’artiste pendant quelques minutes, le temps d’apprécier le geste.
Les Louanges, un jeune homme très sincère, imbibé de son art, a partagé un beau moment hier à Montréal. Il continue sa tournée, et sera de retour à Montréal le 29 août dans le cadre du festival de musique Osheaga.
Crédit photo de couverture : Facebook officiel Les Louanges.