Un retour sur scène post-COVID très attendu
C’est le 12 octobre que Luce Dufault a enfin pu présenter aux médias son spectacle, près d’un an et demi après la sortie de son plus récent album Dire combien je t’aime. Visiblement heureuse d’être enfin de retour sur scène, la chanteuse a offert à son public un spectacle intime et mémorable dont il se souviendra longtemps.
Une fois la glace brisée et la première chanson interprétée, Luce a avoué à la rigolade qu’elle ne savait plus trop comment nommer cette soirée particulière, le hasard ayant voulu que sa journée de première (prévue le 20 septembre dernier) se soit transformée en soirée d’élection. Puisque toute chose vient à point à qui sait attendre, le happening de mardi n’en fut que plus magique.
Belle, charismatique et drôle, la puissante interprète était comme à l’habitude clairement sur son x. Bonne raconteuse, elle a su s’adresser à son public tel un ami, lui partageant des anecdotes lors d’une soirée qu’on ne souhaite pas voir s’achever. Elle a notamment partagé comment elle avait vu ses amis du milieu annuler des spectacles mais qu’elle avait naïvement pensé s’en sauver. Tous se sont bien bidonnés car effectivement personne n’avait anticipé que la pandémie ne durerait aussi longtemps.
Bien que la native d’Orléans n’ait pu interpréter les 14 pièces de ce disque qu’elle affectionne particulièrement, elle a réussi à présenter un nombre impressionnant de chansons de son vaste répertoire, dont L’amour et le carbone, Marseille (en hommage à son amoureux), Débrise-nous, Ma vie avant toi, La chanson de Cohen (musique signée par Luce), Belle Ancolie, Quand les hommes vivront d’amour, Ce qu’il reste de nous et Soir de scotch. Un des moments forts de la soirée fut sans aucun doute la prestation sans faille de Mon Dieu d’Édith Piaf.
Pour connaître les dates des prochains spectacles de celle qui brille dans l’industrie de la musique depuis plus de 26 ans, consultez le site de Luce Dufault. Découvrez ou redécouvrez aussi l’ensemble de son œuvre sur les nombreuses plateformes numériques.
Crédit photo François Daoust