Une soirée intime à Montréal
Par Lucia Cassagnet
Vendredi le 19 septembre, le MTELUS affichait complet à l’arrivée du The Nobody Lives Here Tour de l’artiste américain SYML, présenté par Evenko. Un peu avant 21 heures, les premières notes du piano ouvrent la porte à une soirée qui sera douce, conviviale et surtout, remplie de bonne m
usique !
On commence avec Careful, de son dernier album Nobody Lives Here, paru plus tôt cette année. Sur la même base sonore complexe et pleine de douceurs et de surprises, ce dernier album donne le nom à la tournée. Durant la soirée, d’autres titres parus cette année ont été chantés, tels Please Slow Down, Heartbreakdown et How It Was It Will Never Be Again.
Entre les nouveautés, ceux et celles (comme moi) qui suivent l’artiste depuis plusieurs années ont été gâtés par des chansons de ces anciens albums, ainsi que certains singles. Dans la liste, on retrouvait Girl, Meant To Stay Hid, Symmetry, I Wanted To Leave et plus encore.
SYML, entre les chansons, n’a pas hésité à partager son amour envers la métropole. « Vous n’avez aucune idée combien je vous aime. Cette ville. Je ressens une relation profondément personnelle avec cette ville. Je suis très reconnaissant. »
Un amour, qui évidemment, est très réciproque !
The Day My Father Died
Le deuxième album de l’artiste, The Day My Father Died, était présent aussi. Dans un premier temps, seul sur la scène avec sa guitare, il a interprété un mélange de Flags et You and I. Puis, un peu plus tard, une préférée du public, Sweet Home, a eu son moment de gloire avec le reste du band qui accompagne l’auteur-compositeur-interprète.
Dans un contexte politique délicat entre nos deux pays, SYML a pris le temps de partager sa vision de la musique en expliquant comment « c’est ce qui nous unit. Ça provient toujours de la même place que nous avons tous à l’intérieur de nous. On veut tous la paix et la sécurité. »
Des débuts jusqu’à aujourd’hui
Pour SYML, Montréal est bien plus qu’un arrêt dans sa tournée. Il accorde à notre métropole beaucoup d’importance dans le lancement de sa carrière. Très ému, il a partagé : « Je veux que vous sachiez que cette ville et ses habitants sont une grande partie de pourquoi je peux vivre de ceci (la m
usique). Ça a commencé avec 50 personnes. Puis, la prochaine fois, un peu plus de gens. Et après, encore un peu plus. »
Le concert n’était pas encore terminé qu’il a avoué déjà avoir hâte de revenir nous présenter encore de nouvelles chansons.
Et bien qu’on aime les nouvelles, on a tous un petit soft spot dans le coeur pour une grande chanson de son premier album, Where’s My Love. C’est sur cette mélodie que la soirée s’est conclue.
On dit à SYML, à la prochaine fois ! Tarde pas trop à revenir.
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