Célébrons notre culture d’ici!
À tous les ans, les téléspectateurs se ravissent de voir ce qui se fait ici au Québec. Nous avons droit à une multitude d’émissions originales chaque année. Comme à tous les mois de septembre, nous célébrons notre culture lors du 39e gala des prix Gémeaux qui se tenait dimanche soir au Théâtre Maisonneuve. Je me suis donc intéressée aux projets passés, futurs tant sur le plan télévisuel que sur le plan théatral.
Maude Guérin
Comment s’est passé la dernière journée de tournage de 5e rang pour vous?
Très émotif, mais extraordinaire, où on se faisait des gags sur le plateau, on se faisait faire des gags à chaque dernière scène. L’équipe nous nous faisait un petit gags. Et puis moi, c’était ma bouteille d’eau. Ils sont arrivés avec plein de bouteilles d’eau parce qu’à chaque fois que je tournais, je perdais ma bouteille d’eau, puis je la cherchais. « Elle est où ma bouteille d’eau? » Donc à la dernière scène, ils sont arrivés plein de bouteilles. Non, c’était très émotif, mais en même temps très enjoué. Très. Ça m’émeut beaucoup de penser à la fin de 5e rang. Ça m’habite encore, c’est sûr.
Est-ce que on peut dire que ça pourrait bien finir la boucle si vous gagnez ce soir.
C’est sûr, mais c’est drôle parce que je n’ai comme pas rien préparé. Je pense que je vais y aller à l’instinct. Je ne sais pas si je mérite de gagner parce que c’est déjà fini pis j’en ai déjà gagné un pour 5e rang et c’est ça ma récompense. J’étais très surprise d’être en nomination.
Frédérick Pierre
Alertes recommençait la semaine dernière. À quoi peut-on s’attendre pour cette prochaine saison?
On se ramasse dans un univers bien intéressant avec l’école de ballet où il y a tout un code strict. On peut s’imaginer un peu l’ambiance que subissent les filles là-bas. Une disparition. Lili et Renaud, ça va brasser. Ils ont des remises en question importante et la vie ne les épargne pas.
Lakay Nou a eu un beau succès. Comment réagis-tu à cette réponse du public?
Je suis content. Pour moi, c’est comme si je le savais au fond de moi que ce serait un succès, mais il fallait que je le prouve qu’une série comme ça pouvait marcher avec le grand public à travers le Québec, en région même. Cela a tellement été mon cheval de bataille longtemps que si je m’étais trompé, si ça n’avait pas marché, je serais retourné chez nous la queue entre les deux jambes et la tête basse. J’ai prouvé que ça marche et que c’était possible de présenter ça.
Hubert Proulx
Tu seras prochainement au théâtre avec On s’lâche pas. Peux-tu m’en parler?
C’est une pièce de théâtre humoristique que j’ai écrit d’abord sur la famille des Proulx. Ce que j’aime le plus dans ma vie, c’est de faire des spectacles live et de partir en tournée. Mais là, malheureusement, ça m’enlève tout mon temps avec mon gars. Mon gars veut être acteur alors je lui ai demandé s’il avait envie de faire un show avec papa. Il a dit oui!
Il y a des moments très dramatiques, un peu de la chute de mon frère qui était junky, mais il y a des moments super lumineux que j’ai eu avec mon fils. Mon fils m’humilie sur scène tout le temps. Et puis je raconte beaucoup de d’anecdotes de mon père qui est un être extrêmement coloré. C’est très drôle. L’autre fois, j’ai fait une lecture, puis les gens riaient vraiment beaucoup et longtemps.
Et la mise en scène ressemblera à quoi?
Je fais la musique avec Laurence Nerbonne, Il va y avoir des projections. Ça va être une mise en scène très sobre parce que tout est dans l’histoire qu’on raconte et dans la relation que j’ai avec mon fils Victor. Ce sera une mise en scène faite par Anne Dorval. Elle a pleins d’idées de projections sobres, mais on va vraiment se concentrer sur le jeu.
Êtes-vous déjà en rodage?
Non. Le rodage commence en novembre. On a commencé à répéter par plus tard qu’hier!
Ça s’est bien passé?
Super bien! Anne Dorval va m’amener loin parce que c’est l’une des plus grandes actrices du Québec.
Je veux aussi te parler de la série Marco Lachance. Pourquoi selon toi devrions-nous l’écouter?
C’est une série feel good. C’est super drôle. Ça fait du bien. Le personnage de Marco Lachance joué par Michel Charrette est pur. Tout le monde autour de lui est croche. C’est ça qui est drôle parce qu’il essaie de réparer tous les défauts de tout le monde, mais, ça ne marche pas nécessairement. C’est un personnage qui me fait penser à l’idiot de Dostoïevski. C’est un personnage tellement pur que les autres ne réussissent pas à le corrompre.
François Papineau et Bénédicte Décary
Comment anticipez-vous votre soirée d’aujourd’hui?
François Papineau : Avec beaucoup de calme et de bonheur. Je trouve ça le fun que cette soirée permette de voir des amis. On est tout le monde en même temps à la même place. Moi, je trouve ça très rafraîchissant de venir dans les galas comme ça.
Est-ce que vous pouvez me parler de vos projets respectifs qui s’en viennent pour vous ?
François Papineau : Ben moi, mon gros projet c’est la série Les armes. On peut s’attendre à beaucoup d’action encore parce que c’est très, très dense comme écriture. C’est un monde vraiment qui permet de faire des scènes d’action. Ce sont des gros enjeux dramatiques, c’est vraiment très agréable à faire.
Bénédicte Décary : On a aussi un projet surprise dont on ne peut pas parler.Mais on prépare quelque chose ensemble qui sortira l’année prochaine. On travaille très fort. Sinon, pour ma part, je suis embarquée sur STAT. J’ai un beau personnage, très haut en couleur. Il va se passer beaucoup d’affaires dans sa vie.
Nour Belkhiria
L’an dernier, tu signais ta dernière scène dans Indéfendable. Ça dû être difficile de quitter.
Ah bien sûr! Même si c’était ma décision, c’est sûr que c’était le deuil d’une équipe, le deuil d’un personnage… De dire au revoir à tout le monde et que ce soit la dernière fois que je joue Inès c’était quelque chose puisque ce rôle a marqué ma vie.
Quels sont les nouveaux projets pour toi?
J’ai fini le tournage de la deuxième saison de Pierre en fille avec Julianne Côté puis là il va y avoir un autre projet qui est quand même assez étonnant je pense, mais du côté du cinéma. Je ne peux pas en dire plus.
François Bellefeuille
À quoi peut-on s’attendre de la saison 2 de Temps de chien?
Il se passe beaucoup d’action dans la saison 2. Antoine va flirter avec un groupe écologiste extrémiste formé par Stéphane et un nouveau personnage dans la série. La police est impliquée. Il va aussi briguer la mairie des îles de Madeleine éventuellement. Puis, on ne sait pas ce qu’il va arriver après. Il faut le regarder. Ce que j’aime de la 2e saison, c’est qu’il y a beaucoup d’actions, ça bouge. L’histoire avance vraiment très vite donc faut pas manquer un épisode. Même si j’étais vraiment content de la saison un, c’était tellement plus facile. On a compris les forces de tout le monde. On a pu donner des textes où les comédiens ont pu s’amuser.
C’est aussi ton retour sur scène. Le rodage a commencé. Ça se passe comment?
Ça se passe très bien. C’est beaucoup de travail. Moi, je me concentre tout le temps sur ce qui m’énerve dans mon show. Je me concentre sur ce qui doit être améliorés et ça m’obsède. Mais à date, j’ai de très bons commentaires, mais le travail n’est pas fini.
Marie-Ève Perron et Christian Bégin
Tu es présentement au théâtre avec De ta force de vivre. Peux-tu me parler de ce solo théâtral?
Marie-Ève Perron : On est rendu à plus de 50 représentations. C’est un spectacle un peu en auto-fiction avec une portion documentaire où je parle du deuil que j’ai traversé par rapport à mon père et dans l’espèce d’incompréhension et de mal-être dans lequel je me suis retrouvé après ça. Et j’aborde aussi le silence qui traîne autour de la mort encore aujourd’hui. Je me dis que ça n’a pas de bon sens qu’une expérience aussi commune, il y ait autant de silence. On se sent autant désœuvrer qu’isoler. Je partage ce que j’ai vécu tant dans l’accompagnement que dans le décès de mon père. Je parle même du après. Je fais entendre la voix des spécialistes où ils ont de formidables réponses par rapport à comment traverser un deuil. Je trouve qu’il donne des clés hyper lumineuses par rapport à comment aborder cette nouvelle vie avec le plus de sérénité.
Christian Bégin : Je l’ai vu quatre fois. C’est un spectacle où l’on sort plus léger. On est dans une espèce lumière par rapport à ça. Ce n’est pas un spectacle qui nous écrase. C’est un show qui nous élève. C’est un show où l’on rit beaucoup. On est touché. C’est un spectacle qui fait du bien à tous les égards.
Marie-Ève Perron : Le show est une boîte à outils pour les endeuillés. C’est ça que je me suis donné comme objectif. Je n’ai pas envie là qu’on s’ouvre les veines, défait de la vie… Au contraire, je veux qu’on embrasse la vie. Je veux que les gens comprennent mieux qu’est-ce que c’est que cette expérience-là, cette expérience qu’on n’a pas le choix de traverser. Comment je peux l’aborder? Comment je peux mieux la traverser? Comment me sentir apaisé.
Mylène St-Sauveur
À quoi peut-on s’attendre de ton personnage dans la nouvelle saison d’Alertes?
Lily-Rose est en plein questionnement, ça a bougé beaucoup à l’escouade depuis le départ de Stéphanie. Il y a un nouveau capitaine qui vient brouiller un peu l’énergie qu’ils avaient ensemble. Donc, c’est sûr qu’il y a des nouvelles méthodes auxquelles elles doivent s’adapter. Mais elle se pose aussi beaucoup de questions au niveau personnel. Elle adore son conjoint Renaud. Ils se demandent s’ils sont prêts à passer à la prochaine étape. Ils parlent beaucoup de bébés. Il est plus vieux qu’elle et ça vient dans les discussions. Elle est retardée dans ses règles dans le dernier épisode, finalement, c’était négatif, mais je pense qu’elle va se poser beaucoup de questions à savoir, est ce qu’elle est rendue là dans sa vie? Qu’est ce que ça implique pour une femme policière de devoir tomber enceinte. Souvent, on se retire de l’action, et on reste dans les bureaux. Je pense que ça la brimerait beaucoup parce que c’est un taureau. Elle a besoin d’être dans l’action. Elle va donc être beaucoup là-dedans.Puis, il y a des nouveaux cas super intéressants. Elle va continuer de se battre.
Quel est le plus grand défi de jouer ce personnage?
De jouer avec le moins d’émotion possible. Je dois souvent faire transparaître l’empathie, mais sans être complètement investie dans le drame des autres personnages. C’est vraiment difficile parce que dans la vie, je suis très empathique. Le métier demande d’avoir une certaine réserve, une carapace parce qu’ils voient tellement de choses, tellement d’horreur qu’à un moment donné ils ne peuvent pas être emprégnés de tous les cas qui surviennent. C’est difficile d’essayer de jouer de l’émotion pour les gens à la maison, mais pas trop jouer d’émotion parce que je dois rester une police.
Rosalie Vaillancourt
Tu étais en tournage pour Complètement Lycée. Comment ça se passe ?
C’était vraiment le fun et niaiseux comme à tous les ans C’est vraiment une belle année. Je lève mon chapeau à ceux qui écrivent la série. Je ne sais pas comment ils font. Il ne faut pas que ça se ressemble d’une année à l’autre et en plus ils écrivent les gags. Les auteurs ont regardé pendant toute l’année des séries pour ados pour être inspirés.
Tu roules en ce moment ton spectacle solo MILF. Comment ça se passe?
C’est malade! J’aime ça parce que j’ai vraiment plus un contact avec les gens. Je reste tout le temps pour prendre des photos avec les gens. Il y a toujours 60-70 personnes qui restent et je parle à tout le monde. Puis la réponse des gens est bonne. Je pense qu’il y a beaucoup de monde qui sont étonnés. On ne m’a pas vue beaucoup en stand-up alors que c’est ma force. C’est de là que les gens m’ont découvert. C’est ma force et c’est là que je trouve que je suis la meilleure donc je suis vraiment fière de présenter le spectacle.
On va aussi te voir dans l’émission Sortez-moi d’ici. Comment anticipes-tu ce nouveau rôle?
C’est difficile pour moi de voir comment je vais réagir là-bas. Je ne sais pas si je vais être méchante ou empathique, justement parce que je l’ai vécu. J’ai hâte d’avoir mais je pense que je vais être trop empathique.
Éric Bruneau
Avant le crash prend une pause pour pouvoir revenir avec une troisième saison. On en est où?
On est rendu presque à la fin. On est dans le dernier sprint de la 3e saison, ça avance super bien. À Noël, on devrait avoir tous les textes.
Tu tournes présentement un film. Peux-tu nous en dire plus?
Je tourne en ce moment une adaptation du roman de Stéphanie Lapointe mise en scène par Ian England. C’est super le fun. On vient de finir la portion à Montréal, dans le bas du fleuve. Il y a Magalie Lépine-Blondeau, Hubert Proulx et Claude Legault. On va finir le film au Japon dans quelques semaines. C’est assez plaisant.
Jean-Philippe Perras
Comment cela été pour toi de travailler le personnage de l’empereur?
Ça a été confrontant autant que magnifique. À la première lecture, c’est sûr que le premier réflexe est de l’haïr. Mais après ça, j’ai eu beaucoup d’empathie et d’amour pour lui, et c’est qu’avec Adam Kosh, on a eu un plaisir fou à faire, c’est-à-dire qu’on n’endosserait jamais ses actions, mais on voulait plonger dans qui le rendait humain. Qu’est ce qu’on peut comprendre de lui? Il avait de l’ambition, de l’ouverture, de l’écoute, de l’empathie, mais il s’en sert pour lui, pour avoir un ascendant sur les autres. Cela a été vraiment le fun d’aller creuser dans ces zones-là.
On aurait aimé une saison trois. Mais toi, est-ce que tu aurais aimé cela tout comme nous ou tu trouves que tu as fait le tour de ce personnage-là?
J’aurais aimé ça parce que tu t’attaches au personnage. C’est sûr que Christian Savard est à tout jamais là, mais je pense qu’on a tout dit ce qu’il y avait à dire à propos de Christian et de ses victimes. Après ça, qu’est-ce qu’on raconte du moment où il est en prison? Il est repentant, et ça, je ne trouvais pas ça intéressant. L’autrice Michelle Allen l’a pensé en deux saisons. Je trouve ça parfait qu’on wrap ça après deux. On reste avec cette image forte de l’empereur.
Maintenant que L’Empereur est terminé. On peut te voir où?
Je ne peux pas en parler. Marco Lachance saison 2 c’est je peux vous dire mais les autres trucs je ne peux pas encore en parler.
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