Chaleureux retour de Glass Tiger à Montréal!
© Site officiel – Photo de courtoisie
Par : Serge Guay
C’est dans une salle comble à l’Astral de Montréal où Glass Tiger et un public composé de deux, voire même trois générations, se sont donné rendez-vous en ce samedi 9 décembre.
En ouverture de spectacle, la jeune Montréalaise âgée de 22 ans, auteure-compositeure qui est aussi mannequin, Polina Grace, se présente sur scène avec son guitariste pour nous offrir quelque-unes de ses compositions, mais surtout des reprises bien connues du public, comme Unwritten de Natasha Bedingfield, choisie en ouverture. Elle nous fait sa chanson Giving Up on Giving Up en passant par Outta know d’Alanis Morissette ainsi que la rassembleuse What’s up de 4 Non Blondes. Elle a choisi de conclure avec un de ses titres, In the Shade. La belle Polina semblait aussi étonnée que ravie de l’accueil qu’elle a reçu du public.
© Site officiel – Photo de courtoisie
La dernière visite de Glass Tiger à Montréal remontait en 2012 alors qu’ils partageaient la scène avec un autre groupe phare des années 80, Roxette.
L’énergie du public était palpable pour ce retour très attendu. Dès l’entrée en scène des 7 membres du groupe (un guitariste et une choriste s’étant greffés au groupe pour la tournée), on pouvait constater que la proximité et l’ambiance présentes nous annonçaient que du bon temps pour cette soirée!
Glass Tiger s’élancent avec l’énergique I’m Still Searching pour ensuite poursuivre avec leur grand succès The Thin Red Line, de leur premier album du même nom. La chanson « celtique », My Song, qu’Alan Frew qualifie de leur chanson à boire, enivre le public! À chacune de ses interventions, Alan Frew, toujours sympathique et parfois très drôle, ne fait qu’amplifier l’ambiance si chaleureuse déjà installée y allant de la reprise Right Here Right Now du groupe Jesus Jones. Suivent I Will Be There et Simple Mission.
Ils ne pouvaient passer sous silence les énormes pertes qu’a subi le monde musical au cours des deux dernières années. En les énumérant un à un, l’hommage nous amène à une solide version de Heroes de David Bowie. Toujours dans un humour aussi adorable, Alan Frew veut bien nous laisser croire que ce n’est qu’après leur collaboration pour la pièce My Town qu’un certain Roderick (Rod) Stewart a vu sa carrière prendre son envol! Ils nous la livrent avec aplomb… mais sans la présence de M. Stewart… Dommage, ha! ha! Ils dédient ensuite la chanson Diamond Sun aux troupes armées canadiennes qu’ils ont visitées à Kandahar en Afghanistan. Pour conclure leur spectacle, la tranchante Animal Heart.
Un rappel ne fut qu’une formalité. Leur liste d’hommages n’était pas complétée sans celui rendu à l’icône canadien qu’a été Gord Downie avec Grace Too, solide et émouvante. Bien entendu, personne n’aurait quitté la salle sans avoir eu leur méga succès Don’t Forget Me When I’m Gone. Et elle fut aussi bien chantée par le public que par le groupe lui-même! La générosité de Glass Tiger, qui a choisi Montréal pour livrer leur dernier spectacle de 2017, la proximité qui a uni le public et le groupe dans cette salle et le chaleureux accueil du public , une recette parfaite pour cette soirée des plus réussies! Et quoi de mieux que de quitter l’Astral en fredonnant… Don’t Forget Me When I’m Gone en ce beau samedi soir, parsemé de l’ambiance des fêtes qui approchent à grand pas!
Crédit photo de la photo à la une : © Site officiel
Texte révisé par : Johanne Mathieu