La patience est bien récompensé
©20th Century Fox
Par : Martial Genest
Il y a plus de 25 ans, lors de ma phase d’animé, on m’avait prêté une série de films incluant Battle Angel, cette petite cyborg avait laissé sa marque parmi les personnages d’animation que j’espérais voir un jour joué par des acteurs au cinéma. Le jour de la St-Valentin 2019, ma patience est récompensée car Alita Battle Angel est enfin sur grand écran.
James Cameron est reconnu pour toujours poussé les limites et ses scénarios ont une recette distincte, dans le cadre d’Alita Battle Angel, même si celui-ci a quitté durant la production pour se concentrer sur Avatar 2, le scénario porte bien son empreinte et avec l’aide des techniques cinématographiques utilisées dans Avatar, le tout permet de donné à Alita une présence que l’on ressent à l’écran. L’utilisation souvent à outrance de l’animation par ordinateur dans les films ressemble plus souvent à l’insertion d’un contenu, ce qui donne parfois de drôles d’interactions entre l’acteur et le vide qui sera comblé plus tard par un personnage numérique. Dans Alita, l’actrice Rosa Salazar a joué les scènes avec les autres acteurs, la différence est qu’elle était vêtue d’un équipement permettant de faire la capture de ses mouvements et de ses expressions faciales qui étaient utilisées par la suite pour intégrer le personnage numérique d’Alita à la place de l’actrice ou des cascadeurs.
https://youtu.be/_mHrIpQ5_7o
Sous la direction de Robert Rodriguez, l’histoire respect les éléments du matériel original, de la manga et de l’animé. Et celui-ci n’en est pas à ses premiers pas dans l’adaptation de bande dessinée au cinéma, on n’a qu’à se souvenir de Sin City 2 a Dame to Kill For. Il apporte aussi le côté sombre et il n’a jamais froid aux yeux pour insérer de la violence dans ses films, Desperado et El Mariachi en sont de bonnes preuves.
Le duo de Cameron et Rodriguez nous donne ce que se devait être l’adaptation de ce film, les forces de chacun ont bien balancé le résultat final. Les films de 2 heures et plus ont souvent des longueurs qui sont souvent au détriment de l’intérêt du spectateur, celui-ci à une fluidité qui garde l’attention du début à la fin. J’ai vu ce film en IMAX 3D, et je dois avouer que l’utilisation de l’effet de la 3D est excellente et on nous transmet très bien l’immensité du ghetto.
Note: 4.5/5