Soir de première pour Émile Proulx-Cloutier
Émile Proulx-Cloutier s’est vu offrir l’immense privilège d’offrir au public ses chansons de façon symphonique vendredi soir dernier à la Maison Symphonique de Montréal. Cette chance, il la chérit grandement. Accompagné par l’Orchestre Agora et son chef d’orchestre Nicolas Ellis, du Choeur du Plateau et du Burning BRA’s Band (groupe de filles que nous avons découvert grâce à l’émission Quel Talent!), l’auteur-compositeur-interprète vivait un rêve de fouler les planches pour un spectacle à grand déploiement avec plus de 60 musiciens.
Un spectacle inoubliable
Les artistes adorent avoir l’opportunité d’offrir leurs pièces en version symphonique. Émile Proulx-Cloutier ne fait pas exception à la règle. « J’ai écouté beaucoup de musique de films en grandissant et ça influence énormément mon processus de création. Découvrir tout le potentiel
cinématographique de mes chansons avec plus de soixante musiciens sur scène me dote d’un contexte exceptionnel qui permet à la musique de prendre les devants. » Pour un artiste qui s’accompagne seul au piano au piano, être entouré d’autant de personnes de talents change totalement la dynamique.
C’était d’ailleurs un soir de plusieurs premières pour l’artiste aux multiples talents. Première fois qu’il était accompagné d’autant de musiciens, première fois qu’il y avait autant de gens pour l’applaudir, première fois qu’il jouait sur scène les pièces tirées de Ma main au feu, album proposé en trois actes et aussi première fois qu’il réalisait un rêve d’adulte. Pour savoir quel était son rêve, il faudra assister au spectacle puisque nous sommes tenus au secret.
Émile Proulx-Cloutier : un artiste accompli
En plus d’avoir tous les talents, Émile Proulx-Cloutier profite de sa tribune pour passer des messages qui lui tiennent à coeur. Que ce soit par ses interactions avec le public alors qu’il a dénoncé haut et fort la situation controversée de la fermeture de La Tulipe ou par son interprétation de Maman qui sensibilise le public à la disparition des langues des Premières Nations et la fragilité de notre langue française, celui qu’on a vu récemment dans l’émission Doute raisonnable sait comment manier les mots pour les faire résonner auprès du public. Si les textes et les interventions étaient puissantes, parfois les messages n’étaient pas toujours perceptibles puisque la voix du chanteur était parfois enterrée par les envolées symphoniques.
Pour assister à ce spectacle unique, il est encore temps d’acheter vos billets pour la représentation du 7 décembre prochain à la Maison Symphonique de Montréal sous la direction du chef d’orchestre Julien Proulx. Pour les gens de Québec, vous n’êtes pas en reste puisque la version symphonique débarquera au Grand Théâtre de Québec. L’auteur-compositeur-interprète reprendra ensuite la route avec Ma main au feu en version solo. Billets au emileproulxcloutier.com
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