Véritablement drôle
Par : Martial Genest
Menteuse, le film d’Émile Gaudreault était présenté en première au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, le 25 juin dernier. C’est lors d’une grande fête que celui-ci fut projeté devant une foule heureuse d’être à l’événement, et j’étais sur place pour prendre part à ce moment spécial. Il y aura une tournée dans quelques villes du Québec avant la sortie officielle en salle, le 9 juillet.
Synopsis
Virginie n’a pas de malice, elle tente de rendre les gens autour d’elle heureux, et si elle doit mentir pour le faire, pourquoi pas. Ceci devient une sorte de drogue pour Virginie car elle ment de plus en plus, à un tel point que Phil, son conjoint, craint que ses mensonges deviennent réalité. Le tout commence à se produire et la pire crainte de Phil se réalise lorsque les mensonges génèrent des multivers. Transformant ainsi leur vie et celle de leurs proches. Pour corriger le tout, Phil doit guider Virginie à retrouver le mensonge initial avant qu’il ne soit trop tard.
Le roi est mort vive le roi
Lors de la présentation avant la projection, l’introduction d’Émile Gaudreault fut celle du roi de la comédie. Une fois sur scène Émile a demandé de ne pas lui attribuer ce titre, que celui-ci revenait aux artisans qui travaillaient à faire rire le monde. Après la projection, une seule conclusion : si la couronne fait, il faut la porter.
Un jeu de maître
Plusieurs comédiens et comédiennes font partie de la distribution de ce film. Pierrette Robitaille, Luc Senay, Remis Girard, Martin Drainville, Véronique Le Flaguais, Didier Lucien, tous ont joué de merveilleux personnages. Mais mes prestations préférées sont Antoine Bertrand en adolescent et Anne-Élisabeth Bossé en nunuche. Mention honorable à Monika Pilon, simplement pour son interprétation de la soeur de Virginie. Ainsi que Catherine Chabot en directrice de campagne droguée.
Note finale
Menteuse est le type de film qui démontre qu’il y a beaucoup de talents ici et qu’il n’est pas nécessaire d’attendre après les productions d’ailleurs. Le cinéma québécois est définitivement bien vivant, et je vous invite à aller le réaliser par vous-même avec ce film.
Note: 4/5
