Un cœur d’enfant ludique
Par : Sylvie Tardif
Daniel Bélanger présentait son nouvel album Mercure en mai au MTelus ce 12 décembre dernier. Nous y étions, conquis depuis son premier album « Les insomniaques s’amusent » sorti en 1992.
Enrhumé, Daniel Bélanger a offert une prestation à la hauteur de son talent. L’homme est libre, jeune de cœur, il a l’imaginaire d’un enfant. Son douzième album, Mercure en mai, poursuit cette quête introspective et ludique. Le design audiovisuel projeté sur une douzaine d’écrans s’inspirant de dessins enfantins aux gros traits nous donnait accès à un aperçu de la tête pleine de rêves de l’auteur compositeur interprète.
Daniel Bélanger nous a offert ses plus belles chansons, Il y a tant à faire, Te quitter, entre autres, celles que nous connaissons par cœur et que nous avons pu chanter avec lui. Il nous a parlé aussi, beaucoup parlé. Il a pris le temps d’être complètement avec nous, de nous faire chanter le Minuit Chrétien, spontanément, tout simplement parce que c’est amusant.
Mercure en mai, c’est de retrouver avec Daniel Bélanger, la douceur qui console, l’humanité qui redonne un peu d’optimisme. Avec des vers comme « L’aube trace aux crayons de bois » et « Ainsi la fin de la dormance et le début de l’espérance » dans Dormir dans l’auto, on sent la pulsion de vie pure, tout près de l’émerveillement, de l’auteur. Daniel Bélanger est une poète aux images fortes de celles qui deviennent des mantras qui nous accompagnent toute une vie.
En rappel, Daniel Bélanger s’est montré généreux avec, entre autres, Deux Printemps et Rêver Mieux. Nous étions conquis d’avance. Nous sommes repartis amoureux et fidèles à cet artiste qui nous enveloppe de poésie.
Daniel Bélanger donnera son spectacle à Montréal encore quelques jours, puis à Québec et ailleurs en province. Pour suivre sa tournée, n’hésitez pas à consulter son site web.
Crédit photos : Martin Postel Vinay / Mattv.ca