De la joie sous le soleil d’Italie!

Par : Sylvie Tardif
L’Orchestre Métropolitain présentait son concert intitulé Épopée baroque à la Maison symphonique de la Place des Arts le 12 avril dernier sous la direction de Maestro Fabio Biondi.
Quatre pièces étaient annoncées par le programme : le Concerto grosse op. 6 n° 4 de Corelli, le Concerto grosso op. 1 n° 5 de Locatelli, le Concerto pour deux violons de Bach et la Symphonie n° 4 « Italienne » de Mendelssohn. Fabio Biondi nous a agréablement surpris en y ajoutant une Sonate pour deux violons de Jean-Marie Leclair qu’il a jouée avec le soliste Kerson Leong.

Avant le concert, Fabio Biondi nous a fait part de l’importance d’Arcangelo Corelli sur la musique européenne. Son influence et son rayonnement découlent davantage de sa renommée en tant que violoniste et chef d’orchestre que celle de compositeur. On considère que Corelli est à l’origine de la façon technique dont le violon est joué encore aujourd’hui.
D’entrée de jeu, nous avons remarqué que seules les cordes de l’Orchestre Métropolitain sont en scène. Au centre de l’orchestre réduit, le clavecin associé à la musique ancienne et à la musique baroque est bien présent. De part et d’autre du clavecin, deux pupitres à partitions, Fabio Bondi entre en scène avec son violon. Il jouera et dirigera l’orchestre en même temps.

Le soliste Kerson Leong fait son entrée pour le Concerto pour deux violons de Bach. Les violons de Biondi et Leong dialoguent, se relancent, se répondent. C’est tout simplement divin. L’orchestre se tait ensuite et les deux violonistes solistes entament la Sonate pour deux violons de Jean-Marie Leclair.
Pour la Symphonie n° 4 « Italienne » de Mendelssohn, Biondi reprend son unique rôle de chef d’orchestre. Les vents et les percussions s’ajoutent aux cordes.
Si cette œuvre est la plus connue de Mendelssohn, ce n’est pas celle que le compositeur aimait le plus. Toutefois, c’est celle qui convient au programme et qui complète le caractère vif et festif de ce concert aux accents d’Italie.
Divisée en quatre mouvements, c’est surtout dans le premier mouvement et le dernier mouvement qu’on perçoit le plus l’italianité de l’œuvre. La symphonie s’ouvre sur un allegro vivace, en tonalité de la majeur. C’est sans conteste l’œuvre de Mendelssohn la plus joyeuse.

Une fois de plus, nous avons été impressionnés par le talent de l’Orchestre Métropolitain à créer un moment festif.
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